De nombreux signes de soutien à un procès au long cours. Alors que se déroule à Avignon le procès de Dominique Pelicot, ex-mari de Gisèle Pelicot, accusé de l’avoir droguée et livrée à des dizaines d’inconnus pour la violer, des rassemblements ont eu lieu ce samedi 14 septembre en son soutien à l’appel d’organisations féministes, notamment à Paris, Marseille, Bordeaux, Rennes, Nice et Annecy.
A Ajaccio, en Corse-du-Sud, au moins une cinquantaine de personnes sont également descendues dans la rue, arborant des pancartes “Soutenez Gisèle” ou “Violeurs, on vous voit”, selon nos reporters sur place.
“Si nous sommes là devant le palais de justice, c’est pour montrer à Gisèle, à toutes les autres victimes de viols, que nous ne laisserons pas les choses se passer impunément”, a assuré une jeune manifestante à notre micro.
« Les violences subies par Gisèle, pour moi, sont terribles, assure une autre. Pour moi, elles sont représentatives des violences qu’ont subies beaucoup de mes amies, beaucoup de femmes de mon entourage. »
« L’affaire Gisèle, il y a des vidéos, il y a des preuves. Par contre, je pense à toutes les autres victimes de viol qui n’ont pas de vidéos », confie une autre.
A Marseille, environ 300 personnes se sont rassemblées devant le palais de justice, selon l’Agence France-Presse. Martine Ragon, 74 ans, une retraitée, est venue au rassemblement avec une pancarte sur laquelle figure un dessin de Gisèle Pelicot, pour “dénoncer la culture du viol”.
« Ce procès très médiatisé va nous permettre d’en parler et de sensibiliser les gens », espère-t-elle.
« Il faut soutenir les femmes qui sont traitées comme ça. Quand on entend certains témoignages, on se demande comment un homme peut traiter une femme comme ça », affirme Gérard Étienne, 75 ans, le conjoint de Martine.
“C’est choquant”, ce procès “parce qu’on voit que les violeurs sont un peu comme Monsieur Tout-le-Monde. Cela contraste avec l’idée qu’il n’y a qu’un seul type de violeur”, constate Pedro Campos, 21 ans, photographe.
A Avignon, un rassemblement a déjà eu lieu vendredi. Environ 200 personnes étaient mobilisées devant le tribunal où se déroule le procès de Dominique Pelicot, qui a organisé les viols de son ex-femme pendant plus de 10 ans.
“C’est quelqu’un qui me ressemble, elle a mon âge, donc je me sens concernée”, a confié à BFMTV une manifestante à propos de Gisèle Pelicot, 71 ans.
Depuis l’ouverture du procès, Gisèle Pelicot est devenue la figure de proue des victimes de viol et de soumission chimique. Elle a choisi de comparaître à visage découvert et a refusé que le procès de ses agresseurs se tienne à huis clos, comme peuvent le demander les victimes de viol, afin de bénéficier d’une médiatisation de l’affaire et « d’avoir la honte de changer de camp ».
Article original publié sur BFMTV.com
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