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Durée de la vidéo : 2 min
Dans les Hautes-Pyrénées, deux jours après des inondations catastrophiques, les habitants sont encore sous le choc.
Pour rejoindre le hameau d’Héas (Hautes-Pyrénées), il faut laisser sa voiture. La route n’est plus qu’un champ de pierres, après les intempéries qui ont frappé le département. La rivière, qui a tout emporté samedi 7 septembre, n’a plus de lit. En pleine nuit, des éleveurs, aidés par des vacanciers d’un gîte, ont sauvé deux occupants coincés dans un camping-car. « On ne voyait que le bras et la tête »explique Daniel Labit.
Munis de simples lampes torches, les agriculteurs se sont encordés pour atteindre l’homme et le tirer, puis sont allés chercher sa femme en amont. Dans la région de Gavarnie, 52 personnes ont dû être évacuées, dont 14 par avion.
Les inondations catastrophiques n’ont pas fait de victimes, mais ont emporté plusieurs voitures et des ponts. Le village de Héas n’a plus d’eau courante ni d’électricité. Un agriculteur raconte qu’il doit puiser dans une source.
Quatre autres transports par hélicoptère doivent avoir lieu lundi après-midi. Il faudra aussi s’occuper des animaux, car des centaines de vaches et de moutons sont en déplacement. Les éleveurs se demandent comment ils vont pouvoir les ramener.
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Dans les Hautes-Pyrénées, deux jours après des inondations catastrophiques, les habitants sont encore sous le choc.
Pour rejoindre le hameau d’Héas (Hautes-Pyrénées), il faut laisser sa voiture. La route n’est plus qu’un champ de pierres, après les intempéries qui ont frappé le département. La rivière, qui a tout emporté samedi 7 septembre, n’a plus de lit. En pleine nuit, des éleveurs, aidés par des vacanciers d’un gîte, ont sauvé deux occupants coincés dans un camping-car. « On ne voyait que le bras et la tête »explique Daniel Labit.
Munis de simples lampes torches, les agriculteurs se sont encordés pour atteindre l’homme et le tirer, puis sont allés chercher sa femme en amont. Dans la région de Gavarnie, 52 personnes ont dû être évacuées, dont 14 par avion.
Les inondations catastrophiques n’ont pas fait de victimes, mais ont emporté plusieurs voitures et des ponts. Le village de Héas n’a plus d’eau courante ni d’électricité. Un agriculteur raconte qu’il doit puiser dans une source.
Quatre autres transports par hélicoptère doivent avoir lieu lundi après-midi. Il faudra aussi s’occuper des animaux, car des centaines de vaches et de moutons sont en déplacement. Les éleveurs se demandent comment ils vont pouvoir les ramener.