DOUGLAS MAGNO / AFP
Des traces du virus H5N1 ont été détectées dans du lait de vache pasteurisé aux États-Unis
ÉTATS-UNIS – ” Aucun risque pour la santé humaine “. C’est ce qu’ont assuré les autorités américaines ce mardi 23 avril après avoir découvert des traces du virus H5N1, le virus de la grippe aviaire, dans du lait de vache pasteurisé vendu dans les épiceries à travers le pays.
Malgré cette découverte pour le moins inquiétante, l’Agence américaine du médicament (FDA) se veut rassurante, et assure que les particules virales détectées ne présentent probablement pas de risque pour l’homme.
En effet, « Si un virus est détecté dans le lait cru, la pasteurisation devrait généralement éliminer les agents pathogènes à un niveau qui ne présente pas de risque pour la santé des consommateurs »a expliqué la FDA.
CNN précise également que les particules virales sont probablement des restes de virus tués lors du processus de pasteurisation. Toutefois, des tests supplémentaires seront effectués pour s’assurer qu’il n’y a aucun risque pour l’homme avec cette souche du virus.
Il faut dire que la grippe aviaire A, hautement pathogène, a été observée à plusieurs reprises sur le sol américain, plus précisément sur des troupeaux de vaches laitières au Texas et au Kansas depuis fin mars. Une propagation du virus H5N1 qui a également infecté un homme début avril, même si ce dernier ne présentait que de légers symptômes.
Jusqu’alors, la souche H5N1, déjà responsable de la mort de millions de volailles, n’avait que peu d’effet sur les vaches, qui ne tombaient gravement malades que dans de rares cas. Cependant, des changements ont déjà été observés chez les bovins, à commencer par un appétit moindre que d’habitude et un lait devenu plus épais et décoloré. Des vaches infectées ont également été enregistrées dans plus de 30 fermes réparties dans huit États.
Une propagation sous-estimée
Cette découverte intervient dans le cadre d’une enquête nationale aux Etats-Unis, au cours de laquelle des traces du virus ont notamment été retrouvées dans « le lait provenant d’animaux atteints, dans le système de transformation et dans les rayons ».
Comme le souligne le Docteur Eric Topol pour CNN, la découverte de traces du virus dans les sols des épiceries laisse penser que l’épidémie de grippe aviaire est probablement plus répandue que prévu. ” La diffusion parmi les vaches est bien plus importante qu’on nous laisse croire “, il admet.
Les scientifiques de l’agence américaine travaillent désormais à étudier les échantillons positifs à l’aide de “études de viabilité des œufs”. Ils consistent à injecter un échantillon dans un œuf de poule embryonné et à vérifier si un virus actif se réplique.
« Des analyses supplémentaires sont en cours sur le lait présent dans les rayons des magasins à travers le pays, ainsi que des travaux visant à évaluer toute différenciation potentielle entre différents types de produits laitiers (par exemple, lait entier, crème) »a ajouté la FDA.
La grippe aviaire a déjà été détectée dans le lait cru, dont la consommation a longtemps été déconseillée par les autorités sanitaires, comme le rappelle le Centre américain de contrôle et de prévention des maladies.
Voir aussi sur Le HuffPost :
DOUGLAS MAGNO / AFP
Des traces du virus H5N1 ont été détectées dans du lait de vache pasteurisé aux États-Unis
ÉTATS-UNIS – ” Aucun risque pour la santé humaine “. C’est ce qu’ont assuré les autorités américaines ce mardi 23 avril après avoir découvert des traces du virus H5N1, le virus de la grippe aviaire, dans du lait de vache pasteurisé vendu dans les épiceries à travers le pays.
Malgré cette découverte pour le moins inquiétante, l’Agence américaine du médicament (FDA) se veut rassurante, et assure que les particules virales détectées ne présentent probablement pas de risque pour l’homme.
En effet, « Si un virus est détecté dans le lait cru, la pasteurisation devrait généralement éliminer les agents pathogènes à un niveau qui ne présente pas de risque pour la santé des consommateurs »a expliqué la FDA.
CNN précise également que les particules virales sont probablement des restes de virus tués lors du processus de pasteurisation. Toutefois, des tests supplémentaires seront effectués pour s’assurer qu’il n’y a aucun risque pour l’homme avec cette souche du virus.
Il faut dire que la grippe aviaire A, hautement pathogène, a été observée à plusieurs reprises sur le sol américain, plus précisément sur des troupeaux de vaches laitières au Texas et au Kansas depuis fin mars. Une propagation du virus H5N1 qui a également infecté un homme début avril, même si ce dernier ne présentait que de légers symptômes.
Jusqu’alors, la souche H5N1, déjà responsable de la mort de millions de volailles, n’avait que peu d’effet sur les vaches, qui ne tombaient gravement malades que dans de rares cas. Cependant, des changements ont déjà été observés chez les bovins, à commencer par un appétit moindre que d’habitude et un lait devenu plus épais et décoloré. Des vaches infectées ont également été enregistrées dans plus de 30 fermes réparties dans huit États.
Une propagation sous-estimée
Cette découverte intervient dans le cadre d’une enquête nationale aux Etats-Unis, au cours de laquelle des traces du virus ont notamment été retrouvées dans « le lait provenant d’animaux atteints, dans le système de transformation et dans les rayons ».
Comme le souligne le Docteur Eric Topol pour CNN, la découverte de traces du virus dans les sols des épiceries laisse penser que l’épidémie de grippe aviaire est probablement plus répandue que prévu. ” La diffusion parmi les vaches est bien plus importante qu’on nous laisse croire “, il admet.
Les scientifiques de l’agence américaine travaillent désormais à étudier les échantillons positifs à l’aide de “études de viabilité des œufs”. Ils consistent à injecter un échantillon dans un œuf de poule embryonné et à vérifier si un virus actif se réplique.
« Des analyses supplémentaires sont en cours sur le lait présent dans les rayons des magasins à travers le pays, ainsi que des travaux visant à évaluer toute différenciation potentielle entre différents types de produits laitiers (par exemple, lait entier, crème) »a ajouté la FDA.
La grippe aviaire a déjà été détectée dans le lait cru, dont la consommation a longtemps été déconseillée par les autorités sanitaires, comme le rappelle le Centre américain de contrôle et de prévention des maladies.
Voir aussi sur Le HuffPost :