A La piscine, plus que partout ailleurs, est le lieu où la diversité corporelle se dévoile. Aucun corps n’est façonné dans le même moule, et ici à l’Arena La Défense, les corps qui se dévoilent dans toute leur singularité attirent le regard, inévitablement. Contrairement à d’autres disciplines où les amputés peuvent être cachés derrière des dispositifs tels que des fauteuils roulants ou des prothèses, la piscine offre un espace où l’on découvre de nouveaux états corporels, non conformes aux normes imposées par la société, où règnent la beauté et le bien défini.
On voit des corps avec de nouvelles extrémités, les « moignons », parfois sans bras, sans jambe, voire les deux, donc sans propulsion avant ou arrière. Parfois, une jambe est plus fine que l’autre, un bras immobile collé contre le corps. Personne ne veut ni n’imagine vivre avec une jambe en moins. Les Jeux Paralympiques sont là pour montrer que la vie n’est pas finie, que derrière ces corps extraordinaires, nés tels quels ou transformés après un accident, se cache une grande ingéniosité et hétérogénéité des techniques.
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Le sociologue français Marcel Mauss, auteur de Techniques corporellestomberait de sa chaise, ils sont si nombreux et subtils. “Aux Jeux Olympiques, l’accent est mis sur l’excellence à tout prix, souvent dans une uniformité des corps et des critères de beauté. On voit (…) Lire la suite