La vitrine a subi des « dommages mineurs », selon la British Library où sont conservés deux exemplaires de la Magna Carta. Les deux militants ont été inculpés de « dommages criminels ».
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Nouvelle action de frappe. Deux octogénaires du groupe écologiste Just Stop Oil ont été inculpés samedi 11 mai pour avoir endommagé la vitrine protégeant un exemplaire de la Magna Carta, le texte fondateur de la démocratie moderne exposé à la British Library de Londres.
Une vidéo diffusée le 10 mai par le groupe, habitué aux actions spectaculaires, montre les deux femmes attaquant l’épais verre en frappant un ciseau avec un marteau. « Ce document porte sur l’État de droit et l’opposition aux abus de pouvoir. Notre gouvernement enfreint ses propres lois. »» déclare Judy Bruce, 85 ans, dans la vidéo Just Stop Oil. « Je suis chrétien et je suis obligé de faire tout ce que je peux pour soulager les terribles souffrances qui s’annoncent et qui sont déjà là »poursuit ensuite la révérende Sue Parfitt, 82 ans.
Les deux octogénaires ont ensuite joint les mains, selon Just Stop Oil, qui milite pour que le gouvernement mette en place un plan visant à mettre fin à l’utilisation des énergies fossiles d’ici 2030. Les militants ont été rapidement arrêtés et inculpés samedi de « dommages criminels ». ” et libérés sous caution, avant leur comparution prévue le 20 juin.
Un texte historique
La British Library possède deux des quatre exemplaires survivants de la Magna Carta, un texte de 1215 établissant que le roi et son gouvernement ne sont pas au-dessus des lois. La British Library a déclaré que les deux militants avaient causé des « dégâts mineurs » à la fenêtre, sans endommager la Magna Carta. L’ouvrage a inspiré de nombreux textes juridiques dont la Pétition pour les droits de 1628, la Constitution des États-Unis de 1787 et la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948.