Qui pour “sauvegarder” Atos ? L’ancien champion de la technologie française est confrontĂ© “Ă une sĂ©rie de revers qui l’ont laissĂ© au bord de l’insolvabilitĂ©”, rapports Bloomberg. L’entreprise a reçu plusieurs « offres de sauvetage » la semaine dernière, ce qui devrait lui permettre de choisir une solution de restructuration avant le 31 mai et de finaliser un accord financier “d’ici juillet”, explique le mĂ©dia Ă©conomique.
Une dette de 3,2 milliards d’euros
Ce lundi, la sociĂ©tĂ© a annoncĂ© avoir rejetĂ© l’offre du fonds d’investissement amĂ©ricain Bain Capital, qui “n’a pas atteint ses objectifs”. Et a confirmĂ© que le milliardaire tchèque Daniel Kretinsky – très prĂ©sent en France dans les mĂ©dias, l’Ă©dition, la grande distribution – et le fondateur du cabinet de conseil informatique Onepoint, David Layani, avaient chacun dĂ©posĂ© le leur.
Atos doit « lever 1,7 milliard d’euros d’argent frais pour financer ses activitĂ©s jusqu’en 2025 et rĂ©duire sa dette de 3,2 milliards d’euros ». L’État français est venu Ă son secours lorsque l’entreprise avait effrayĂ© les investisseurs potentiels en rĂ©vĂ©lant l’ampleur de sa dette, rappelle Bloomberg.
Erreurs stratégiques
Le ministre des Finances, Bruno Le Maire, s’est engagĂ© la semaine dernière à « une offre de reprise de certaines parties de l’entreprise considĂ©rĂ©es comme stratĂ©giques » – la division BDS (big data et sĂ©curitĂ©), qui regroupe ses activitĂ©s sensibles de cybersĂ©curitĂ© et de supercalculateurs. Atos fournit des services informatiques “aux principaux ministères et Ă l’industrie nuclĂ©aire”, mais est Ă©galement responsable de la sĂ©curitĂ© des installations informatiques pour les prochains Jeux Olympiques de Paris.
Atos a connu une “croissance rapide” dans les annĂ©es 2010 « grâce aux rachats de services de cybersĂ©curitĂ© et de supercalculateurs ». Mais les investisseurs ont « a commencĂ© Ă se mĂ©fier de ses dĂ©penses ». Et, « en 2021, les commissaires aux comptes ont dĂ©couvert des erreurs comptables dans deux de ses filiales amĂ©ricaines ».
Certains analystes expliquent que l’entreprise « n’a pas rĂ©ussi Ă opĂ©rer la transition industrielle vers le cloud, perdant ainsi des clients ». La chute d’Atos s’est accĂ©lĂ©rĂ©e, le titre ayant perdu 97% de sa valeur depuis 2021.
Qui pour “sauvegarder” Atos ? L’ancien champion de la technologie française est confrontĂ© “Ă une sĂ©rie de revers qui l’ont laissĂ© au bord de l’insolvabilitĂ©”, rapports Bloomberg. L’entreprise a reçu plusieurs « offres de sauvetage » la semaine dernière, ce qui devrait lui permettre de choisir une solution de restructuration avant le 31 mai et de finaliser un accord financier “d’ici juillet”, explique le mĂ©dia Ă©conomique.
Une dette de 3,2 milliards d’euros
Ce lundi, la sociĂ©tĂ© a annoncĂ© avoir rejetĂ© l’offre du fonds d’investissement amĂ©ricain Bain Capital, qui “n’a pas atteint ses objectifs”. Et a confirmĂ© que le milliardaire tchèque Daniel Kretinsky – très prĂ©sent en France dans les mĂ©dias, l’Ă©dition, la grande distribution – et le fondateur du cabinet de conseil informatique Onepoint, David Layani, avaient chacun dĂ©posĂ© le leur.
Atos doit « lever 1,7 milliard d’euros d’argent frais pour financer ses activitĂ©s jusqu’en 2025 et rĂ©duire sa dette de 3,2 milliards d’euros ». L’État français est venu Ă son secours lorsque l’entreprise avait effrayĂ© les investisseurs potentiels en rĂ©vĂ©lant l’ampleur de sa dette, rappelle Bloomberg.
Erreurs stratégiques
Le ministre des Finances, Bruno Le Maire, s’est engagĂ© la semaine dernière à « une offre de reprise de certaines parties de l’entreprise considĂ©rĂ©es comme stratĂ©giques » – la division BDS (big data et sĂ©curitĂ©), qui regroupe ses activitĂ©s sensibles de cybersĂ©curitĂ© et de supercalculateurs. Atos fournit des services informatiques “aux principaux ministères et Ă l’industrie nuclĂ©aire”, mais est Ă©galement responsable de la sĂ©curitĂ© des installations informatiques pour les prochains Jeux Olympiques de Paris.
Atos a connu une “croissance rapide” dans les annĂ©es 2010 « grâce aux rachats de services de cybersĂ©curitĂ© et de supercalculateurs ». Mais les investisseurs ont « a commencĂ© Ă se mĂ©fier de ses dĂ©penses ». Et, « en 2021, les commissaires aux comptes ont dĂ©couvert des erreurs comptables dans deux de ses filiales amĂ©ricaines ».
Certains analystes expliquent que l’entreprise « n’a pas rĂ©ussi Ă opĂ©rer la transition industrielle vers le cloud, perdant ainsi des clients ». La chute d’Atos s’est accĂ©lĂ©rĂ©e, le titre ayant perdu 97% de sa valeur depuis 2021.