deuxième grève générale contre un Javier Milei imperturbable

Les principales centrales syndicales du pays ont appelé à manifester ce jeudi 9 mai contre la politique d’austérité du gouvernement de droite et contre la série de réformes ultralibérales actuellement en discussion au Parlement.

” Pas de trains, très peu de bus, pas de métro et plus de 400 vols annulés à travers le pays. ” Donc Théo Conscience, notre correspondant à Buenos Aires, résume la deuxième grève générale en à peine cinq mois que vit Javier Milei. La gare Constitución de Buenos Aires par laquelle transite « des centaines de milliers de personnes pour aller travailler est videnote notre correspondant. Les syndicats n’ont pas appelé à manifester et le mot d’ordre de grève a été particulièrement suivi dans la fonction publique et le secteur bancaire. La plupart des écoles sont fermées. »

Une journée lente donc, mais pas totalement à l’arrêt. Soixante-dix mille passagers ont été touchés, selon l’Association latino-américaine du transport aérien. Mais des compagnies low-cost opéraient depuis l’aéroport de Buenos Aires, note l’Agence France-Presse (AFP).

En tout cas, cette grève contre un ajustement brutal, pour la défense des droits du travail et des syndicats, et d’un salaire décent », lancée par plusieurs syndicats, semble bien plus suivie que celle du 24 janvier qui a duré douze heures. Un demi-échec que le gouvernement n’a pas manqué de tourner en dérision comme la grève” le plus rapide de l’histoire », a annoncé en décembre, 18 jours après l’investiture de Milei.

Malgré une légère inflexion en avril, plusieurs sondages récents voient Javier Milei osciller entre 45 et 50% d’image positive – il a été élu avec 56%.

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