«Je n’aurais pas manqué Apostrophes sous n’importe quel prétexte », se souvient Colette. Cette habitante de Gap, âgée de 69 ans, a appris avec tristesse lundi le décès de Bernard Pivot, à l’âge de 89 ans. Comme d’autres lecteurs, elle témoigne de la place que ce journaliste amoureux des livres a laissé dans le cœur des Français. “Il avait le talent pour partager ses plaisirs de lecture, sa chaleur humaine faisait des merveilles pour mettre les invités en confiance, on était loin de la télé “flashy” ou commerciale d’aujourd’hui”, poursuit Colette.
«Bernard Pivot est l’homme du vendredi soir», confirme Michel, sexagénaire originaire de Messin. «J’ai regardé son émission avec mes parents», explique-t-il. C’est l’homme qui a vécu ses livres et qui a pu inspirer l’envie de lire et d’aimer la langue française. » Bernard Pivot animait des émissions qui font partie de notre patrimoine télévisuel, mais c’était aussi un style. « Il a donné un visage, une voix, une existence humaine aux écrivains qu’il a invités. Et toujours avec une extrême gentillesse, se souvient Jean-Marc, un Lyonnais de 76 ans.
“En plus d’être très cultivé, il était coloré et espiègle”, raconte Marinette, une Mosellane de 74 ans. « Grâce à lui, nous avons eu l’impression de devenir d’un coup intelligents », ajoute Bernard. Il ne s’est jamais abaissé à notre niveau, mais il nous a élevés à son niveau, c’était un vrai passeur. » Cet Isérois de 38 ans se souvient encore du dernier des Bouillon de culture, en 2001 : « Une fin en apothéose, avec Georges Charpak et Fabrice Luchini qui s’étaient un peu clashés à propos de Céline. Un grand moment télé pas comme les autres. »
Bernard Pivot, c’était aussi les dictées, celles qu’Isabelle, dijonnaise de 53 ans, « faisait avec (sa) grand-mère ». Bref, « un grand homme de culture », résume Jean, Mâconnais de 69 ans. Mais il n’était pas seulement ça. Bernard Pivot aimait aussi « le football, la gastronomie et l’œnologie. Un vrai Français », s’amuse Guy, un Strasbourgeois qui qualifie son âge de « respectable ».
Yvette, dijonnaise de 80 ans, se souvient aussi de la grande Marche pour le climat, le 8 avril 2011, à laquelle Bernard Pivot avait participé, quatre ans avant leur inscription au patrimoine de l’UNESCO. « Nous avons parcouru les vignes avec des lanternes. Bernard Pivot s’est exprimé librement et a prononcé un magnifique discours dans la cour du Clos Vougeot. »
Tous ceux qui l’ont côtoyé gardent de lui un souvenir poignant. Habitant la région parisienne, Hélène, 58 ans, raconte : « J’ai eu la chance de travailler dans son équipe en tant que scénariste à l’époque de Bouillon de Culture et je me souviens de lui comme d’un homme d’un grand professionnalisme, exigeant mais animé de passion et très respectueux de ses équipes », déclare Hélène, 58 ans, qui vit en région parisienne. «Je ne l’oublierai pas», dit-elle. « Repose en paix », ajoute Jean-Jacques, Lyonnais de 75 ans.
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