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Disparues depuis la pandémie, les réductions sur les voitures neuves sont de retour

Disparus depuis la pandémie de COVID, de généreux rabais sont de nouveau offerts par certains constructeurs automobiles sur les modèles 2023, et ce n’est peut-être qu’un début.

Arrêt de la production pendant plusieurs semaines, pénurie de pièces électroniques, délais de livraison longs, divers facteurs se sont combinés pour créer une baisse des stocks chez les concessionnaires avec pour conséquences une hausse des prix et l’arrêt des primes à l’achat.

Mais les constructeurs – les Américains du moins – proposent des rabais parfois généreux sur les modèles 2023 en stock.

Ram offre jusqu’à 10 300 $ de rabais sur son 1500 Classic, Ford offre jusqu’à 5 500 $ de rabais sur le F-150, tandis que Chevrolet joue la carte des taux d’intérêt en offrant 2,99 % sur 84 mois pour son Silverado.

Les VUS sont également concernés comme le Dodge Durango (7 700 $), le Jeep Grand Cherokee (8 200 $), ses petits frères Cherokee et Compass et chez Ford les Escape, Bronco Sport et Explorer (Voir le tableau).

Les levées salées

«Je ne dirais pas que les véhicules s’accumulent énormément présentement dans les chantiers au Québec, mais la production commence à prendre le relais», a déclaré Patrick Lalande, propriétaire de l’entreprise Vos courtier automobile. Elle réalise entre 700 et 1000 transactions par an.

« L’inflation est dans le tapis, le prix des véhicules a augmenté depuis un an et demi. Il est désormais facile de faire des réductions. Les industriels se rendent compte que le marché s’essouffle. Le gros problème est la capacité de l’individu moyen ou même de l’entreprise à payer pour un véhicule. Un camion de 100 000 $ signifie des paiements de 2 000 $ par mois. Avant, nous n’avions pas de camions à 100 000 $ », analyse-t-il.

Des rabais allant jusqu’à 9 700 $ sont offerts sur les Ram 1500 2023 en stock. Sur un Ram Classic, le rabais peut atteindre 10 300 $.

Photo de courtoisie

George Iny, de l’Association pour la protection des automobilistes (APA), constate que les stocks augmentent « un peu, pour certains modèles seulement ».

« Ram a commencé les réductions et les autres ont suivi. Mais de nombreux concessionnaires continuent d’ajouter des extras pour vendre plus que le prix public conseillé », regrette M. Iny. Il cite un récent sondage de Car Help Canada pour confirmer son affirmation.

À la Corporation des Concessionnaires Automobiles du Québec (CCAQ), on constate que la situation s’améliore.

« Depuis le deuxième trimestre, nous constatons une stabilisation et une amélioration des stocks des concessionnaires. Les ventes de véhicules neufs ont augmenté de 20 % en octobre par rapport au même mois de l’année dernière. On peut donc dire que nous sommes arrivés ou que nous sommes près d’atteindre notre vitesse de croisière et le retour à la normale souhaité», estime Ian P. Sam Yue Chi, président du CCAQ.

Cela se répercute aux États-Unis

Selon Patrick Lalande, la situation s’explique aussi par le contexte au sud de la frontière.

« Les Américains ont beaucoup de véhicules dans leurs garages. Ford en avait trop. Ils ont détourné des F-150 ici. Il y a sept mois, je n’ai pas pu en obtenir un. Maintenant, je ne dirais pas que les cours sont complets, mais il y a un peu de choix », dit-il.

Cette abondance vient notamment du fait que les constructeurs ont privilégié le marché américain.

« Il n’y a pas longtemps, un fabricant dont je ne citerai pas le nom m’a dit que le Canada était un pays du tiers monde en termes d’argent et qu’il ne nous donnerait pas la priorité. Mais les constructeurs n’arrivent plus à vendre des voitures aux États-Unis, donc d’un coup, on devient plus fins», dit M. Lalande.

«Subaru s’attendait à avoir des problèmes d’approvisionnement pendant encore un an et demi», poursuit-il. C’est quand même difficile, mais pour un Crosstrek, ils ont modifié mes dates d’arrivée en février-mars (3 ou 4 mois au lieu de 18). Nous abandonnons le marché américain, qui rejette les voitures, et nous retournons vers d’autres marchés.


Québec

Les stocks de véhicules chez les concessionnaires sont généralement en augmentation.

Photo Stevens LeBlanc

Patrick Lalande remarque également deux tendances pour les voitures d’occasion, selon la valeur du véhicule.

« Le marché des utilisateurs de gros véhicules est en déclin », explique-t-il. Le prix des Cadillac Escalade et GMC Yukon fond comme neige au soleil. Mais pour la classe moyenne, des véhicules comme une Hyundai Elantra ou une Honda Civic, ces prix restent malheureusement encore très élevés. Et avec des taux d’intérêt de 7,9 ou 9,9 % (pour les véhicules neufs), c’est dur.»

Électrique aussi

Le marché des voitures électriques connaît également des perturbations.

« De nombreux clients ont passé commande auprès de deux ou trois concessionnaires pour un véhicule électrique. Quand le premier arrive, les deux autres deviennent disponibles», explique M. Lalande.

« Et maintenant que les véhicules commencent à arriver, le prix à la commande qui pourrait être de 800 $ par mois par exemple, peut être réduit à 1 000 $ en raison du taux d’intérêt et de la baisse de la valeur résiduelle (pour les locations). Souvent, le client ne prend pas et se rabat sur un véhicule à essence ou décide de prolonger le sien», précise M. Lalande.

Un repos?

Quant à savoir si nous revenons lentement à la situation d’avant la pandémie, George Iny, de l’APA, n’est pas optimiste. « Nous en sommes encore loin, pas avant fin 2025, probablement jamais. »

Pour le CCAQ, la hausse des stocks est de bon augure pour les acheteurs.

« Plusieurs banques comme JP Morgan avaient expliqué qu’une baisse des prix devait être corrélée à un retour à la normale des stocks. Ces dernières semaines, on a assisté à un début de réaction sur certains marchés concernant les véhicules d’occasion. Il serait logique que le retour à la normale en cours dans le nouveau véhicule joue aussi dans ce sens. L’ère de l’augmentation des périodes pandémiques est, je pense, derrière nous », estime Ian P. Sam Yue Chi.

Le courtier Patrick Lalande entrevoit également des jours meilleurs pour les automobilistes.

« Je vois déjà les tarifs baisser sur le marché américain, même pour les véhicules électriques. Une Volkswagen ID4 est à 3,9 % avec un rabais supplémentaire de 2 000 $ », souligne-t-il.

« Dans 6 à 10 mois, les taux d’intérêt (sur les véhicules neufs) vont baisser substantiellement, il y aura de belles transactions à faire. Attendez-vous à ce que la valeur des véhicules d’échange diminue également. « Nous n’en sommes pas encore là où nous en étions en 2019, mais les constructeurs n’auront pas le choix de revenir dans cette tangente, la récession est là », estime Patrick Lalande.

Exemples de réductions en cours*

Modèle | Rabais
  • Alfa Romeo Tonale : 2,99 %/36 mois
  • Chevrolet Silverado : 2,99 %/84 mois
  • Chrysler Pacifica : 2,99 %/36 mois
  • Dodge Durango : jusqu’à 7 700 $
  • Ford F-150 : jusqu’à 5 500 $
  • Ford Bronco Sport : jusqu’à 4 250 $
  • Ford Explorer : jusqu’à 3 000 $
  • Ford Escape : jusqu’à 4 000 $
  • Ford Edge** : jusqu’à 5 000 $
  • GMC Sierra** : 4,99 %/84 mois
  • Jeep Grand Cherokee : jusqu’à 8 200 $
  • Jeep Wrangler : 1,99 %/36 mois
  • Jeep Gladiateur : 1 500 $
  • Jeep Cherokee : jusqu’à 2 000 $
  • Jeep Compass : jusqu’à 2 400 $
  • Jeep Wagoneer : jusqu’à 2 500 $
  • Ram 1500 Classique : jusqu’à 10 300 $
  • Ram 1500 : jusqu’à 9 700 $
  • Ram 2500/3500 : 2,99 %/36 mois

*2023 véhicules en stock au 15 novembre

**2024

Sources : Sites Web des fabricants

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