Le Figaro revient sur ces vaccins utilisés pour protéger les nourrissons, alors que des doses sont désormais disponibles en pharmacie.
L’an dernier, il y a eu une pénurie de doses de vaccins contre le virus respiratoire syncytial (VRS), responsable de bronchiolites chez les bébés. Ce ne sera pas le cas cette année : les doses devraient être disponibles en nombre suffisant, dès maintenant, dans les pharmacies. Le Figaro fait le point.
- Deux vaccins au lieu d’un cet hiver
Cette année, les parents ont le choix entre deux options pour protéger leur enfant contre la bronchiolite, alors qu’un seul vaccin, Beyfortus, était disponible l’an dernier. Ce dernier est concurrencé cette année par Abrysvo de l’américain Pfizer, autorisé à être mis sur le marché européen en août 2023.
Les deux vaccins ne sont pas destinés aux mêmes populations, bien qu’ils protègent tous deux les nourrissons. Le premier est administré aux nourrissons et aux enfants jusqu’à 2 ans, tandis que le second est destiné aux femmes enceintes qui souhaitent protéger leur futur bébé. Les femmes enceintes doivent être vaccinées entre la 32e et la 36e semaine de grossesse.
Beyfortus a fait ses preuves dans la protection des nourrissons. Selon Santé publique France, son efficacité en vie réelle est estimée entre 76 % et 81 %. Son administration a permis d’éviter 5 800 hospitalisations l’an dernier.
L’Abrysvo présente l’avantage d’éviter une injection pour les nouveau-nés, qui sont protégés dès la naissance. Selon la HAS, le vaccin Pfizer pourrait être plus résistant aux éventuelles mutations du virus. Cependant, son efficacité diminue avec le temps. Maximale durant les trois premiers mois (81,8 %), elle diminue progressivement pour atteindre 56,8 % à six mois.
- Deux vaccins très coûteux
L’année dernière, Beyfortus a été mis à disposition des familles grâce à un stock public. Le coût du vaccin était de 3,57 euros, pris en charge à 100 % par l’assurance maladie.
Il n’en sera pas de même cette année, les deux vaccins disponibles étant tous deux très chers. En maternité, Beyfortus et Abrysvo sont délivrés sans avance de frais. Dans les pharmacies de ville, en revanche, Beyfortus coûte 401,80 euros, remboursable à hauteur de 30 % par l’assurance maladie. Le reste du coût pour les familles atteint 281,26 euros.
Dans une pharmacie de ville, Abrysvo coûte 196,10 euros, pris en charge à 100 % par l’assurance maternité.
- Aucune pénurie prévue
En un an, Sanofi et AstraZeneca ont renforcé la production de leur Beyfortus, dont les quantités étaient limitées l’an dernier. Alors que seulement 250 000 bébés ont pu être vaccinés durant l’hiver 2023-2024, les deux laboratoires ont prévu près de 600 000 doses pour cet hiver – la quantité jugée nécessaire par la Direction générale de la santé. « Sanofi et les autorités de santé ont pris en compte la forte demande de l’année dernière, précise le laboratoire français. L’objectif commun est de protéger 85 % des nourrissons en 2024, qu’ils soient nés avant ou pendant la saison de circulation du VRS. ».
L’année dernière, le taux de conformité des parents à la vaccination contre le VRS, responsable de la bronchiolite, a atteint 80 %, alors que les autorités s’attendaient à 30 %.
- La bronchiolite, une maladie qui peut être grave
Le virus touche environ 30 % des nourrissons chaque année. « Même si la bronchiolite est le plus souvent bénigne avec une guérison spontanée en 5 à 10 jours, elle présente parfois des formes sévères, souligne la Haute Autorité de Santé. L’épidémie hivernale constitue ainsi une source d’inquiétude pour les parents et représente une charge importante pour le système de soins pédiatriques, pour les professionnels de santé de ville comme pour les hôpitaux »Durant l’hiver 2022-2023, une triple épidémie de grippe, de Covid et de bronchiolite a contribué à engorger les services d’urgence.
Le Figaro revient sur ces vaccins utilisés pour protéger les nourrissons, alors que des doses sont désormais disponibles en pharmacie.
L’an dernier, il y a eu une pénurie de doses de vaccins contre le virus respiratoire syncytial (VRS), responsable de bronchiolites chez les bébés. Ce ne sera pas le cas cette année : les doses devraient être disponibles en nombre suffisant, dès maintenant, dans les pharmacies. Le Figaro fait le point.
- Deux vaccins au lieu d’un cet hiver
Cette année, les parents ont le choix entre deux options pour protéger leur enfant contre la bronchiolite, alors qu’un seul vaccin, Beyfortus, était disponible l’an dernier. Ce dernier est concurrencé cette année par Abrysvo de l’américain Pfizer, autorisé à être mis sur le marché européen en août 2023.
Les deux vaccins ne sont pas destinés aux mêmes populations, bien qu’ils protègent tous deux les nourrissons. Le premier est administré aux nourrissons et aux enfants jusqu’à 2 ans, tandis que le second est destiné aux femmes enceintes qui souhaitent protéger leur futur bébé. Les femmes enceintes doivent être vaccinées entre la 32e et la 36e semaine de grossesse.
Beyfortus a fait ses preuves dans la protection des nourrissons. Selon Santé publique France, son efficacité en vie réelle est estimée entre 76 % et 81 %. Son administration a permis d’éviter 5 800 hospitalisations l’an dernier.
L’Abrysvo présente l’avantage d’éviter une injection pour les nouveau-nés, qui sont protégés dès la naissance. Selon la HAS, le vaccin Pfizer pourrait être plus résistant aux éventuelles mutations du virus. Cependant, son efficacité diminue avec le temps. Maximale durant les trois premiers mois (81,8 %), elle diminue progressivement pour atteindre 56,8 % à six mois.
- Deux vaccins très coûteux
L’année dernière, Beyfortus a été mis à disposition des familles grâce à un stock public. Le coût du vaccin était de 3,57 euros, pris en charge à 100 % par l’assurance maladie.
Il n’en sera pas de même cette année, les deux vaccins disponibles étant tous deux très chers. En maternité, Beyfortus et Abrysvo sont délivrés sans avance de frais. Dans les pharmacies de ville, en revanche, Beyfortus coûte 401,80 euros, remboursable à hauteur de 30 % par l’assurance maladie. Le reste du coût pour les familles atteint 281,26 euros.
Dans une pharmacie de ville, Abrysvo coûte 196,10 euros, pris en charge à 100 % par l’assurance maternité.
- Aucune pénurie prévue
En un an, Sanofi et AstraZeneca ont renforcé la production de leur Beyfortus, dont les quantités étaient limitées l’an dernier. Alors que seulement 250 000 bébés ont pu être vaccinés durant l’hiver 2023-2024, les deux laboratoires ont prévu près de 600 000 doses pour cet hiver – la quantité jugée nécessaire par la Direction générale de la santé. « Sanofi et les autorités de santé ont pris en compte la forte demande de l’année dernière, précise le laboratoire français. L’objectif commun est de protéger 85 % des nourrissons en 2024, qu’ils soient nés avant ou pendant la saison de circulation du VRS. ».
L’année dernière, le taux de conformité des parents à la vaccination contre le VRS, responsable de la bronchiolite, a atteint 80 %, alors que les autorités s’attendaient à 30 %.
- La bronchiolite, une maladie qui peut être grave
Le virus touche environ 30 % des nourrissons chaque année. « Même si la bronchiolite est le plus souvent bénigne avec une guérison spontanée en 5 à 10 jours, elle présente parfois des formes sévères, souligne la Haute Autorité de Santé. L’épidémie hivernale constitue ainsi une source d’inquiétude pour les parents et représente une charge importante pour le système de soins pédiatriques, pour les professionnels de santé de ville comme pour les hôpitaux »Durant l’hiver 2022-2023, une triple épidémie de grippe, de Covid et de bronchiolite a contribué à engorger les services d’urgence.