Dominique Pelicot, principal accusé dans l’affaire des viols de Mazan, qui n’avait pas comparu devant le tribunal depuis mercredi dernier pour raisons de santé, a fait sa rentrée mardi devant le tribunal correctionnel du Vaucluse.
A l’aide d’une canne et vêtu d’une veste grise, il est entré lentement dans le box des accusés avant de s’asseoir sur un fauteuil bleu censé être plus confortable et lui permettre de suivre les prochaines audiences. Un séquençage des audiences et des repos réguliers sont prévus pour la suite du procès.
Le septuagénaire, accusé d’avoir drogué sa femme avec des anxiolytiques pendant dix ans, de juillet 2011 à octobre 2020, puis de l’avoir violée et fait violer par des dizaines d’hommes recrutés sur internet, pourrait témoigner pour la première fois mardi.
Le tribunal pourrait également interroger à nouveau son ex-femme, Gisèle Pelicot, et son frère Joël. S’il a déjà reconnu les faits, Dominique Pelicot ne s’est jamais expliqué en détail depuis l’ouverture du procès, le 2 septembre.
Son témoignage est également crucial pour les dossiers des autres hommes, âgés de 26 à 74 ans, jugés à ses côtés. Le tribunal devrait poursuivre dans les prochains jours l’audition, déjà entamée, de quatre d’entre eux : Jean-Pierre M., 63 ans, Jacques C., 72 ans, Lionel R., 44 ans, et Cyrille D., 54 ans.
Lundi soir, une expertise médicale ordonnée par le président du tribunal correctionnel a conclu qu’il était apte à comparaître, écartant, pour l’instant, le scénario redouté par les victimes d’un report de plusieurs semaines voire de plusieurs mois de ce procès emblématique de violences sexuelles et de soumission chimique.
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