Dominique Pelicot, le principal accusé, est à nouveau excusé pour cause de maladie

JUSTICE – S’appuyant sur une canne, il est apparu affaibli dans le box des accusés. Pour le troisième jour consécutif, Dominique Pelicot, principal accusé du procès du viol de Mazan, a de nouveau été dispensé d’audience, ce mercredi 11 septembre, avant un examen médical dans la journée, a expliqué le président du tribunal.

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Ce n’est qu’à l’issue de cette expertise que le président du tribunal correctionnel de Vaucluse, Roger Arata, décidera de la poursuite du procès et d’une éventuelle suspension de plusieurs jours, le temps pour Dominique Pelicot de recouvrer la santé.

Douleur intestinale

« Je fais procéder à une expertise, je signe l’ordonnance demain matin et (…) j’excuse Monsieur Pelicot pour la journée »a annoncé le président, après avoir obtenu l’accord des parties civiles ainsi que du ministère public. La veille, ce dernier avait renoncé à l’expertise médicale, se contentant d’un certificat médical, rappelle la journaliste de RMC Manon Dubreuil, sur X.

Dominique Pelicot, 71 ans, qui devait initialement être entendu mardi après-midi, pourrait désormais être entendu jeudi après-midi, « en fonction de son état de santé »a déclaré le magistrat.

Mercredi matin, l’accusé est arrivé dans son box à l’aide de sa canne, car il souffre de problèmes de hanche, vêtu d’une veste grise à manches longues. Il apparaissait très affaibli, les traits du visage très tirés, tenant sa tête entre ses mains.

La huitième journée d’audience dans ce procès hors norme, dans lequel Dominique Pelicot et 50 autres hommes, âgés de 26 à 74 ans, sont jugés à Avignon, se poursuivra donc sans le septuagénaire qui souffre de douleurs intestinales depuis le week-end dernier.

Dominique Pelicot est accusé d’avoir drogué sa femme avec des anxiolytiques puis de l’avoir violée et fait violer par des dizaines d’inconnus qu’il avait recrutés sur Internet, sur une période de dix ans, de juillet 2011 à octobre 2020, principalement au domicile du couple à Mazan, commune de 6.000 habitants du Vaucluse où ils s’étaient installés en mars 2013.

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