BENOIT PEYRUCQ / AFP
Dominique Pelicot, le principal accusé dans l’affaire des viols de Mazan, qui n’avait pas comparu depuis mercredi dernier pour des raisons de santé, a fait son retour, mardi 17 septembre, devant le tribunal correctionnel de Vaucluse.
JUSTICE – Une première prise de parole. Dominique Pelicot, principal accusé dans l’affaire des viols de Mazan, qui n’avait pas comparu devant le tribunal depuis mercredi dernier pour raisons de santé, a fait sa rentrée, mardi 17 septembre, devant le tribunal correctionnel du Vaucluse.
Pour la première fois, Dominique Pelicot, qui a reconnu les faits sans jamais s’expliquer, sera interrogé sur les faits et sur sa personnalité, a annoncé le président du tribunal, Roger Arata. A la barre, ses premiers mots ont été : « Bonjour Monsieur le Président, je reconnais les faits dans leur intégralité. ».
« Je demande pardon, même si ce n’est pas pardonnable »
Le principal accusé est d’abord revenu sur des faits graves survenus durant son enfance, et notamment des violences sexuelles perpétrées par une infirmière, qu’il a subies à l’âge de 9 ans.
Au tribunal, il a également évoqué son ex-femme, Gisèle Pelicot. Dominique Pelicot est accusée de l’avoir droguée, violée et fait violer par des dizaines d’hommes recrutés sur internet. « Nous avions trois enfants et sept petits-enfants que je n’ai jamais touchés. Je suis un violeur comme les autres dans cette salle. Ils savaient tout, dit-il.m je ne peux pas dire le contraire”il a alors déclaré. A propos de Gisèle Pelicot, il a déclaré : “elle ne méritait pas ça”
Les excuses sont venues ensuite. « Je suis coupable de ce que j’ai fait. Je demande à ma femme, à mes enfants, à mes petits-enfants, à Madame M., de bien vouloir accepter mes excuses. Je regrette ce que j’ai fait, je demande pardon, même si ce n’est pas pardonnable. »a poursuivi Dominique Pelicot, affirmant : « « On ne naît pas pervers, on le devient. »
Le témoignage de Dominique Pelicot est également crucial pour les dossiers des autres hommes, âgés de 26 à 74 ans, jugés à ses côtés. La cour devrait poursuivre dans les prochains jours l’audition de quatre d’entre eux : Jean-Pierre M., 63 ans, Jacques C., 72 ans, Lionel R., 44 ans, et Cyrille D., 54 ans.
Voir aussi sur Le HuffPost :
BENOIT PEYRUCQ / AFP
Dominique Pelicot, le principal accusé dans l’affaire des viols de Mazan, qui n’avait pas comparu depuis mercredi dernier pour des raisons de santé, a fait son retour, mardi 17 septembre, devant le tribunal correctionnel de Vaucluse.
JUSTICE – Une première prise de parole. Dominique Pelicot, principal accusé dans l’affaire des viols de Mazan, qui n’avait pas comparu devant le tribunal depuis mercredi dernier pour raisons de santé, a fait sa rentrée, mardi 17 septembre, devant le tribunal correctionnel du Vaucluse.
Pour la première fois, Dominique Pelicot, qui a reconnu les faits sans jamais s’expliquer, sera interrogé sur les faits et sur sa personnalité, a annoncé le président du tribunal, Roger Arata. A la barre, ses premiers mots ont été : « Bonjour Monsieur le Président, je reconnais les faits dans leur intégralité. ».
« Je demande pardon, même si ce n’est pas pardonnable »
Le principal accusé est d’abord revenu sur des faits graves survenus durant son enfance, et notamment des violences sexuelles perpétrées par une infirmière, qu’il a subies à l’âge de 9 ans.
Au tribunal, il a également évoqué son ex-femme, Gisèle Pelicot. Dominique Pelicot est accusée de l’avoir droguée, violée et fait violer par des dizaines d’hommes recrutés sur internet. « Nous avions trois enfants et sept petits-enfants que je n’ai jamais touchés. Je suis un violeur comme les autres dans cette salle. Ils savaient tout, dit-il.m je ne peux pas dire le contraire”il a alors déclaré. A propos de Gisèle Pelicot, il a déclaré : “elle ne méritait pas ça”
Les excuses sont venues ensuite. « Je suis coupable de ce que j’ai fait. Je demande à ma femme, à mes enfants, à mes petits-enfants, à Madame M., de bien vouloir accepter mes excuses. Je regrette ce que j’ai fait, je demande pardon, même si ce n’est pas pardonnable. »a poursuivi Dominique Pelicot, affirmant : « « On ne naît pas pervers, on le devient. »
Le témoignage de Dominique Pelicot est également crucial pour les dossiers des autres hommes, âgés de 26 à 74 ans, jugés à ses côtés. La cour devrait poursuivre dans les prochains jours l’audition de quatre d’entre eux : Jean-Pierre M., 63 ans, Jacques C., 72 ans, Lionel R., 44 ans, et Cyrille D., 54 ans.
Voir aussi sur Le HuffPost :