Le Borussia Dortmund a pris une courte avance face au Paris Saint-Germain, mercredi, en demi-finale aller de Ligue des Champions (1-0).
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Un but a suffi au Borussia Dortmund pour prendre l’avantage sur le Paris Saint-Germain, mercredi 1er mai, en demi-finale aller de Ligue des champions. Deux poteaux ont contrarié les attaquants parisiens, Gianluigi Donnaruma a frustré ceux du BVB. L’issue de cette confrontation reste incertaine. Le match retour aura lieu au Parc des Princes le mardi 7 mai.
Que peut-il faire face au but de Niclas Füllkrug ? Pas beaucoup. En revanche, si les Allemands n’ont jamais mené de plus d’un but, c’est grâce au gardien italien, qui a sauvé les deux tentatives de Marcel Sabitzer, la première de la poitrine (14e), la seconde du genou. (43e). Concentré face à Jadon Sancho (75e), l’ancien gardien de l’AC Milan s’est montré moins inquiétant en seconde période.
Il a terminé les mains sur les genoux en ayant beaucoup donné. Son placement précieux a fait perdre la gorge à Karim Adeyemi, qui a beaucoup dépensé défensivement. L’ancien joueur de Dortmund a tiré sur le poteau (51e) en suivant la grosse occasion de Kylian Mbappé et il a terminé en force en délivrant une passe presque décisive à Ousmane Dembélé (81e). Le défenseur parisien le plus proactif.
Il a mieux fini. Son arrêt décisif face à Julian Brandt (84e) vaut de l’or pour le match retour. La tête du capitaine brésilien avait déjà été sur le chemin d’une lourde frappe du même joueur allemand. En revanche, il couvre Niclas Füllkrug sur l’unique but de la soirée, ce qui ternit forcément son bilan défensif (36e).
Il était bien placé pour repousser le premier centre de Jadon Sancho (6e). Le petit retard sur le but allemand ne lui est pas vraiment imputable tant l’ouverture de Schlotterbeck était imprévisible. Touché au genou gauche, il a quitté sa place pour Lucas Beraldo (5/10) ce qu’on a peu vu, sauf à jouer court et sans risque.
Un cauchemar. Sa double erreur contre Jadon Sancho et Julian Brandit a enflammé son équipe. Mal aligné, il couvre – avec Marquinhos – l’attaquant allemand (36e). En attente face à Sancho, qui a beaucoup provoqué, le Portugais laisse l’international anglais lui échapper et sert Füllkrug. Que cela n’ait coûté qu’un but à son équipe est un moindre mal.
Grande justesse technique et lucidité dans le sens du jeu, depuis sa position basse. Est-ce qu’il vient de perdre un ballon ? Utile également au pressing dans les premières minutes, il a globalement contenu Julian Brandt dans sa zone. Un tir non cadré à son actif (82e).
Même si ce n’est pas son rôle, les deux grosses occasions manquées auraient pu changer la physionomie du match. Mais l’Espagnol n’a pas ciblé sa première tête (56e) ni la seconde, sur un service précis de Vitinha (87e). Disponible dans les premières minutes pour soutenir Nuno Mendes contre Sancho.
Tandis que Fabian Ruiz aidait Nuno Mendes sur la droite, l’international français assistait Achraf Hakimi jusqu’au carton jaune donné à Ian Maatsen, qui réduisait l’apport néerlandais et le relevait. Plutôt discret dans la construction du jeu, celui qui a prolongé son contrat la semaine dernière a bien clôturé face à Sancho alors qu’une perte de balle avait mis le PSG en difficulté (50e).
Il déclenche les deux premières frappes parisiennes, non cadrées (11e et 18e). Luis Enrique lui avait demandé de fermer Emre Can pour gêner la première relance allemande. Il l’a bien fait. Ses dribbles ont semé la panique (45e+2) et Gregor Kobel a été utilisé lorsque « Dembouz » a combiné avec Kylian Mbappé (72e). L’ancien ailier du BVB regrettera peut-être d’avoir tiré au-dessus sur un bon service de Hakimi (81e).
Il aurait été le héros parisien de la soirée si le poteau gauche de Gregor Kobel n’avait pas repoussé sa frappe enroulée du pied droit qu’il maîtrisait si bien (51e). Le capitaine de l’équipe de France a encore chauffé les gants du gardien (54e) avant de lancer Dembélé d’une délicieuse louche (72e).
Le reste du temps, privé de profondeur, il jouait principalement dos au but, pris dans le piège formé par Nico Schlotterbeck et Mats Hummels. Sa déviation pour Fabian Ruiz s’est bien fait sentir (23e).
Premier joueur du PSG à marquer un tir au retour des vestiaires (48e), il n’a pas été sollicité plus loin par ses coéquipiers. On peut le regretter. L’ancien Lyonnais avait de bonnes intuitions mais il lui manquait l’impact physique pour les transformer en situations dangereuses. Remplacé par Randal Kolo Muani (65e) qui tentait de combiner avec Mbappé. Il en est resté au stade de l’intention.
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