Nous aimerions croire que la société progresse. On nous dit que nous sommes aujourd’hui plus évolués, plus sages et plus vertueux que ne l’étaient les générations précédentes. Mais il suffit de lire l’actualité pour comprendre que la réalité est souvent en décalage avec le vocabulaire utilisé pour la décrire.
Exemples
Nous louons l’intégrité et la transparence en politique, mais nous n’aurons pas le droit à une enquête publique sur l’ingérence chinoise dans le processus électoral. C’est David Johnson, rapporteur « indépendant » et ami de la famille Trudeau, qui en a décidé ainsi.
On fait l’éloge de la démocratie, mais on apprend que François Legault limite la liberté d’expression de ses députés.
Les drag queens sont acceptées avec enthousiasme pour aider à éduquer les jeunes enfants, mais les symboles religieux sont interdits de peur que le foulard ne devienne un outil d’endoctrinement.
Au nom de la tolérance, des hommes qui se font passer pour des femmes sont autorisés à s’infiltrer dans les compétitions féminines et ainsi anéantir les efforts et les espoirs des femmes biologiques.
Nous nous disons solidaires et humanistes, mais 27 % des Canadiens seraient d’accord pour offrir l’euthanasie sous prétexte de « pauvreté », et 20 % l’accorderaient, peu importe la raison invoquée. En revanche, nous supportons le manque de soins palliatifs.
Nous célébrons le concept d’identité de genre, mais nous effaçons peu à peu l’histoire et, par définition, tout ce qui façonne l’identité d’un peuple.
On nous demande de croire en la science, mais Ottawa finance un mouvement académique dont l’objectif est de « décoloniser » les sciences dures et d’y introduire le relativisme.
Mouton
De telles contradictions et absurdités inondent notre quotidien. Mais personne ne réagit. Comme des zombies, nous obéissons aux ukases les plus fous sans jamais remettre en cause leur validité. Avons-nous alors perdu la tête ? Une chose est certaine, à moins de raviver notre bon sens et de dépoussiérer notre boussole morale pour stopper la dégénérescence, l’avenir augure très mal !
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