Invité de LCI dimanche soir, le premier des Sages de la rue de Montpensier a estimé que son institution est « la cible », entre autres, de la flamme party car « nous voulons menacer l’Etat de droit ».
C’est une petite phrase lâchée dimanche soir qui n’est pas passée inaperçue. Invité de LCI le 21 avril, le président du Conseil constitutionnel Laurent Fabius, dont les fonctions lui imposent de conserver une certaine retenue dans ses expressions, a été interrogé sur la montée de l’Assemblée nationale. Qu’en est-il, dans ce contexte électoral, des accommodements possibles entre les institutions de la République, les élites et le parti à la flamme ? Pour l’ancien ministre socialiste, l’institution qu’il préside est « le rempart de l’État de droit ». « Aujourd’hui, il est la cible, y compris du (RN), parce qu’on veut menacer l’Etat de droit », » cracha-t-il.
Il faut dire que le Conseil constitutionnel fait régulièrement l’objet d’attaques de dirigeants nationalistes, accusant les Sages de la rue de Montpensier d’être politisés et de rendre des décisions marquées par l’idéologie. Celui concernant la loi sur l’immigration, qui avait censuré une bonne partie des mesures de fermeté – ajoutées par la droite -, en était l’un des exemples les plus marquants.
« Impartialité et neutralité »
Une fouille au RN qui a suscité les foudres de Marine Le Pen. Dans une réponse au vitriol à X mardi, le chef des députés nationalistes a estimé qu’un « Règle de loi » est principalement défini par « un Conseil constitutionnel qui respecte l’impartialité et la neutralité ». Qualités « sans quoi il n’a plus aucun crédit ». « Celui qui viole l’État de droit aujourd’hui, c’est Laurent Fabius et c’est terriblement inquiétant »s’est alors moqué de l’ancien candidat à la présidentielle.
Ce n’est pas la première fois qu’une partie de la droite, du RN et du Conseil constitutionnel se battent sur la place publique. Fin janvier, Laurent Fabius s’inquiétait déjà des coups portés au garant du texte de 1958. « D’une certaine manière, c’est une remise en cause des institutions. Et donc je trouve ça très inquiétant »a déclaré l’ancien président de l’Assemblée nationale sur France 5. « La Constitution, étymologiquement, c’est ce qui nous unit ». Sur France Inter, il a précisé que l’institution «n’était pas là pour fournir des services politiques, mais pour rendre une décision juridique.
Invité de LCI dimanche soir, le premier des Sages de la rue de Montpensier a estimé que son institution est « la cible », entre autres, de la flamme party car « nous voulons menacer l’Etat de droit ».
C’est une petite phrase lâchée dimanche soir qui n’est pas passée inaperçue. Invité de LCI le 21 avril, le président du Conseil constitutionnel Laurent Fabius, dont les fonctions lui imposent de conserver une certaine retenue dans ses expressions, a été interrogé sur la montée de l’Assemblée nationale. Qu’en est-il, dans ce contexte électoral, des accommodements possibles entre les institutions de la République, les élites et le parti à la flamme ? Pour l’ancien ministre socialiste, l’institution qu’il préside est « le rempart de l’État de droit ». « Aujourd’hui, il est la cible, y compris du (RN), parce qu’on veut menacer l’Etat de droit », » cracha-t-il.
Il faut dire que le Conseil constitutionnel fait régulièrement l’objet d’attaques de dirigeants nationalistes, accusant les Sages de la rue de Montpensier d’être politisés et de rendre des décisions marquées par l’idéologie. Celui concernant la loi sur l’immigration, qui avait censuré une bonne partie des mesures de fermeté – ajoutées par la droite -, en était l’un des exemples les plus marquants.
« Impartialité et neutralité »
Une fouille au RN qui a suscité les foudres de Marine Le Pen. Dans une réponse au vitriol à X mardi, le chef des députés nationalistes a estimé qu’un « Règle de loi » est principalement défini par « un Conseil constitutionnel qui respecte l’impartialité et la neutralité ». Qualités « sans quoi il n’a plus aucun crédit ». « Celui qui viole l’État de droit aujourd’hui, c’est Laurent Fabius et c’est terriblement inquiétant »s’est alors moqué de l’ancien candidat à la présidentielle.
Ce n’est pas la première fois qu’une partie de la droite, du RN et du Conseil constitutionnel se battent sur la place publique. Fin janvier, Laurent Fabius s’inquiétait déjà des coups portés au garant du texte de 1958. « D’une certaine manière, c’est une remise en cause des institutions. Et donc je trouve ça très inquiétant »a déclaré l’ancien président de l’Assemblée nationale sur France 5. « La Constitution, étymologiquement, c’est ce qui nous unit ». Sur France Inter, il a précisé que l’institution «n’était pas là pour fournir des services politiques, mais pour rendre une décision juridique.