Le candidat socialiste aux élections européennes accuse Jean-Luc Mélenchon d’avoir provoqué cet incident avec ses « attaques » et ses « calomnies » incessantes. Le leader des Insoumis condamne « l’expulsion organisée » mais nie toute implication et appelle Raphaël Glucksmann à s’excuser.
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Raphaël Glucksmann a été expulsé mercredi du défilé du 1er-Mai auquel il devait participer à Saint-Étienne. Le candidat socialiste aux élections européennes a été agressé par quelques dizaines d’individus violents. Des militants radicaux qui lui ont lancé des projectiles et l’ont chassé du cortège aux cris de “S’en aller !”, « PS-bâtard », “La Palestine vivra ! ». Ces manifestants brandissaient des drapeaux palestiniens et Raphaël Glucksmann soulignait la présence de jeunes communistes, trotskistes du groupuscule Révolution permanente et Insoumis.
Jean-Luc Mélenchon a condamné cette attaque et nié toute participation des rebelles. Il a dit qu’il ne l’était pas “être en désaccord” avec ce qu’il appelle un “expulsion organisée”, bref, de la violence. Et il a même demandé à Raphaël Glucskmann de s’excuser de l’avoir accusé. Mais le candidat socialiste n’en démord pas. Cela souligne surtout cette agression « le résultat de mois d’attaques et de calomnies » conduit par les Insoumis. UN “brutalisation du débat public”, un “violences verbales” qui se termine, selon lui, « se traduire par de la violence physique ».
Il est vrai que Glucksmann est devenu la cible principale de la France Insoumise. Jean-Luc Mélenchon l’appelle “diviseur du peuple” et je souhaite « Défaite cinglante » de cela “Insupportable part en guerre” coupable, à ses yeux, de trop soutenir les Ukrainiens et pas assez les Palestiniens. Les Insoumis le peignent « complice du gouvernement génocidaire de Netanyahu ». Et cette hostilité génère aussi « avalanche de messages anonymes haineux et antisémites » dénoncé mercredi par Raphaël Glucksman, il suffit de jeter un oeil sur les réseaux sociaux pour s’en rendre compte.
Les conséquences de cet écart grandissant à gauche sont claires. Premièrement, le retour de « deux gauches irréconciliables » condamne la gauche à l’opposition pendant encore de nombreuses années. De plus, si Glucksmann progresse dans les sondages, le total de la gauche aux élections européennes culminera au niveau historiquement bas de 30 %. Et puis si Jean-Luc Mélenchon joue désormais l’innocent, et même la victime, c’est lui qui revendique depuis des années « Tout est en conflit » dans le débat public. Il y a quelques jours, il comparait même le président de l’université de Lille au criminel de guerre nazi Eichmann. Du coup, chacun de ses excès, chacun de ses excès aide, à l’inverse, Marine Le Pen à se présenter comme une candidate inoffensive. Et ils déroulent chaque jour un peu plus le tapis rouge pour l’arrivée de l’extrême droite au pouvoir.
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