Le talonneur français évolue cette saison dans le championnat anglais, au sein de l’équipe des Ealing Trailfinders.
Publié
Temps de lecture : 3 minutes
Pour elle, le Crunch aura sans aucun doute une saveur particulière. La talonneuse du XV de France Elisa Riffonneau est la seule joueuse française à évoluer en Angleterre, à Ealing Traiflinders, dans la banlieue de Londres. Samedi 27 avril, elle retrouvera des joueurs qu’elle connaît bien en finale de ce Tournoi des Six Nations, à Bordeaux.
Après cinq saisons au Stade Rennais rugby, Elisa Riffonneau a saisi l’opportunité il y a quelques mois de traverser la Manche lors de sa troisième année d’études à Sciences Po Rennes, qui doit se faire à l’étranger. “On a essayé de réfléchir à comment je pourrais m’adapter cette année. Finalement je me suis dit, pourquoi pas aller en Angleterre, si je suis appelé avec l’équipe de France c’est à seulement une heure d’avion, et c’est tout. “C’était aussi une opportunité pour moi de confronter les femmes anglaises au quotidien”elle explique.
Une opportunité universitaire
Direction la Brunel University, dans la banlieue ouest de Londres, où est basée l’académie du club Ealing Trailfinders, qui réalise sa première saison professionnelle en championnat. Depuis l’automne, la joueuse de 20 ans a disputé 12 matches et 505 minutes avec son club, actuellement sixième de Premiership (sur neuf). Une expérience qui l’a fait grandir, notamment en termes d’adaptation. “C’est une autre langue, une autre culture (…) Au début je ne comprenais pas toutes les instructions, je ne comprenais pas forcément tout le projet de jeu, c’était une chose qui en entraînait une autre”elle se souviens.
“J’ai réussi à me dire que c’est juste le rugby, on s’en fiche si on parle la même langue, du moment que je me fais comprendre, je suis dans l’espace, tu me dépasses, et ça marche.”
Elisa Riffonneau, talonneuse du XV de Francesur franceinfo : le sport
De l’autre côté de la Manche, Elisa Riffonneau joue en championnat “précurseur”notamment en termes de professionnalisation. “Tous les joueurs sont sous contrat, même si presque les trois quarts n’en vivent pas, mais le contrat professionnel est là (…) Ce contrat permet de s’engager avec le club, ce que le club s’engage à faire.” vous, et nous le ressentons dans tout le groupe”, assure-t-elle. EElle côtoie également des internationales, comme la redoutable ailière anglaise Abby Dow, deuxième meilleure buteuse de ce Tournoi (5).
Elle peut donc s’essayer au jeu anglais. Le XV de la Rose reste le grand adversaire des Bleues et la référence en forme et en progression chaque année dans le Tournoi des Six Nations. “C’est un peu différent du jeu français, dans le sens où ils aiment les phases de combat (…) Je le vois très bien en championnat, dès que tu fais une erreur, ils vont entrer en touche et ils vont faire un maul.”, décrypte-t-elle. Il y a deux ans, les Bleus avaient été battus par les Roses Rouges lors de la dernière journée du Tournoi en encaissant trois essais similaires sur ballons portés.
Le Grand Chelem en vue
Elisa Riffonneau, qui vit son deuxième Tournoi, n’était pas encore présente. DPrésente lors de trois des quatre premiers matches de cette année (elle a raté de peu le déplacement en Ecosse), elle reprendra place sur le banc samedi pour le tant attendu Crunch, un peu plus d’un an après sa première sélection. sous le maillot bleu, lors de l’édition 2023 en Irlande.
En un an, de Rennes à l’Angleterre en passant par la Nouvelle-Zélande et le WXV, la talonneuse a fait sa place dans le collectif. “Je me sens de mieux en mieux en termes de légitimité, disons. Forcément quand on arrive dans un groupe, il y a le temps de s’adapter, de se repérer, et puis l’idée c’est de devenir de plus en plus actrice du projet”, elle dit. En Angleterre, il est notamment suivi par le staff du XV de France, qui “toujours accompagné”, “suivi par GPS”qui a “regardé les matchs”.
Avant d’aborder cette finale, elle estime que le groupe français a pris confiance en ses capacités. “Je pense qu’on a franchi un cap, et ça se ressent sur le terrain, on est plus libérés, on se corrige (…) On sent qu’il y a une saine compétition entre nous, et ça nous permet de viser le commun.” objectif de réaliser ce Grand Chelem.. Et de jouer un mauvais tour aux joueurs qu’elle côtoie chaque jour en Angleterre.
Le talonneur français évolue cette saison dans le championnat anglais, au sein de l’équipe des Ealing Trailfinders.
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Pour elle, le Crunch aura sans aucun doute une saveur particulière. La talonneuse du XV de France Elisa Riffonneau est la seule joueuse française à évoluer en Angleterre, à Ealing Traiflinders, dans la banlieue de Londres. Samedi 27 avril, elle retrouvera des joueurs qu’elle connaît bien en finale de ce Tournoi des Six Nations, à Bordeaux.
Après cinq saisons au Stade Rennais rugby, Elisa Riffonneau a saisi l’opportunité il y a quelques mois de traverser la Manche lors de sa troisième année d’études à Sciences Po Rennes, qui doit se faire à l’étranger. “On a essayé de réfléchir à comment je pourrais m’adapter cette année. Finalement je me suis dit, pourquoi pas aller en Angleterre, si je suis appelé avec l’équipe de France c’est à seulement une heure d’avion, et c’est tout. “C’était aussi une opportunité pour moi de confronter les femmes anglaises au quotidien”elle explique.
Une opportunité universitaire
Direction la Brunel University, dans la banlieue ouest de Londres, où est basée l’académie du club Ealing Trailfinders, qui réalise sa première saison professionnelle en championnat. Depuis l’automne, la joueuse de 20 ans a disputé 12 matches et 505 minutes avec son club, actuellement sixième de Premiership (sur neuf). Une expérience qui l’a fait grandir, notamment en termes d’adaptation. “C’est une autre langue, une autre culture (…) Au début je ne comprenais pas toutes les instructions, je ne comprenais pas forcément tout le projet de jeu, c’était une chose qui en entraînait une autre”elle se souviens.
“J’ai réussi à me dire que c’est juste le rugby, on s’en fiche si on parle la même langue, du moment que je me fais comprendre, je suis dans l’espace, tu me dépasses, et ça marche.”
Elisa Riffonneau, talonneuse du XV de Francesur franceinfo : le sport
De l’autre côté de la Manche, Elisa Riffonneau joue en championnat “précurseur”notamment en termes de professionnalisation. “Tous les joueurs sont sous contrat, même si presque les trois quarts n’en vivent pas, mais le contrat professionnel est là (…) Ce contrat permet de s’engager avec le club, ce que le club s’engage à faire.” vous, et nous le ressentons dans tout le groupe”, assure-t-elle. EElle côtoie également des internationales, comme la redoutable ailière anglaise Abby Dow, deuxième meilleure buteuse de ce Tournoi (5).
Elle peut donc s’essayer au jeu anglais. Le XV de la Rose reste le grand adversaire des Bleues et la référence en forme et en progression chaque année dans le Tournoi des Six Nations. “C’est un peu différent du jeu français, dans le sens où ils aiment les phases de combat (…) Je le vois très bien en championnat, dès que tu fais une erreur, ils vont entrer en touche et ils vont faire un maul.”, décrypte-t-elle. Il y a deux ans, les Bleus avaient été battus par les Roses Rouges lors de la dernière journée du Tournoi en encaissant trois essais similaires sur ballons portés.
Le Grand Chelem en vue
Elisa Riffonneau, qui vit son deuxième Tournoi, n’était pas encore présente. DPrésente lors de trois des quatre premiers matches de cette année (elle a raté de peu le déplacement en Ecosse), elle reprendra place sur le banc samedi pour le tant attendu Crunch, un peu plus d’un an après sa première sélection. sous le maillot bleu, lors de l’édition 2023 en Irlande.
En un an, de Rennes à l’Angleterre en passant par la Nouvelle-Zélande et le WXV, la talonneuse a fait sa place dans le collectif. “Je me sens de mieux en mieux en termes de légitimité, disons. Forcément quand on arrive dans un groupe, il y a le temps de s’adapter, de se repérer, et puis l’idée c’est de devenir de plus en plus actrice du projet”, elle dit. En Angleterre, il est notamment suivi par le staff du XV de France, qui “toujours accompagné”, “suivi par GPS”qui a “regardé les matchs”.
Avant d’aborder cette finale, elle estime que le groupe français a pris confiance en ses capacités. “Je pense qu’on a franchi un cap, et ça se ressent sur le terrain, on est plus libérés, on se corrige (…) On sent qu’il y a une saine compétition entre nous, et ça nous permet de viser le commun.” objectif de réaliser ce Grand Chelem.. Et de jouer un mauvais tour aux joueurs qu’elle côtoie chaque jour en Angleterre.