NARRATIF – Alors que l’archipel français du Pacifique sombre dans la violence, la gestion du dossier calĂ©donien par le chef de l’Etat raconte sept annĂ©es de tâtonnements, de nĂ©gociations menĂ©es avec habiletĂ©, mais aussi maladresses.
Emmanuel Macron affiche la fougue des grands jours, ce 26 juillet 2023. Au rez-de-chaussĂ©e du haut-commissariat de NoumĂ©a, ce bâtiment de style colonial oĂą la RĂ©publique a l’habitude de recevoir, il vient de rĂ©unir les principaux Ă©lus de Nouvelle CalĂ©donie. Une fois la table sortie, une discussion informelle s’engage. Le chef de l’Etat se contente de faire pression. “ C’est maintenant ou jamais »dit-il, mettant en garde contre “ risque » de “ retourner » Et “ immobilitĂ© ».
Le prĂ©sident de la RĂ©publique, en visite dans l’archipel du Pacifique pour la deuxième fois, veut aller de l’avant, après trois “ Non » rĂ©fĂ©rendums successifs sur l’indĂ©pendance. En suivant les Ă©tapes prĂ©vues par l’accord de NoumĂ©a, “ J’ai tenu parole », insiste-t-il auprès des responsables locaux. Maintenant, dit-il, “ Je compte sur vous ».
Une histoire troublée
A eux de trouver sans tarder un accord, de tirer les conclusions de ces consultations. Un nouveau statut est censé ancrer la Nouvelle-Calédonie dans…