BOh, allez, on ne va pas bouder et admettre sans hésiter que la cérémonie sur les Champs-Élysées samedi après-midi fut un vrai moment de fête patriotique. Un vol en apesanteur, avec une mer de drapeaux tricolores, une foule en extase, des athlètes vêtus de blanc chantant « Qui ne saute pas n’est pas français », comme une carmagnole joyeuse et riante. La France, pendant quelques heures, a marché sur l’eau, dans une catharsis incandescente qui a fait un bien fou au moral. Avec, en point d’orgue, l’Arc de Triomphe, enveloppé d’un nuage bleu, blanc et rouge.
Notre nation n’est pas un fantasme. Elle est bien réelle, nous l’ont dit les milliers de participants à cette fête aux allures de célébration de l’Être suprême pendant la Révolution française. Et ce petit shot d’adrénaline presque magique, ce retour aux sources, grâce à qui ? Emmanuel Macron, bien sûr !
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Pourquoi faire la fine bouche ? Pourquoi jouer les ronchons et ne pas lui décerner la médaille d’or olympique, avec tous ceux qui y ont participé, bien sûr, Tony Estanguet, Amélie Oudéa-Castera, Anne Hidalgo, les milliers de bénévoles, les policiers, et tant d’autres. La liste est interminable, car l’affaire a été préparée pendant sept ans. Alors, Manu olympique ?
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