L’Assemblée nationale examine, lundi et mardi, un projet de loi constitutionnelle, contesté par les indépendantistes, qui permettrait aux nouveaux habitants de voter aux élections locales.
Publié
Temps de lecture : 1 min
Une manière de désamorcer les tensions ? Le président de la République, Emmanuel Macron, propose d’inviter à Paris toutes les parties prenantes au débat autour de l’avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie, a annoncé son entourage dimanche 12 mai. Une annonce qui intervient à la veille du début de l’examen en Nouvelle-Calédonie. Assemblée nationale d’un projet de loi constitutionnelle pour l’ouverture du corps électoral, contesté par les indépendantistes.
« Réaffirmant sa volonté de privilégier le dialogue dans le cadre du chemin d’avenir qu’il a appelé à construire à Nouméa en juillet dernier, le Président de la République a demandé que tous les élus soient invités à Paris pour une rencontre avec le gouvernement.expliquait son entourage.
Un texte qui pourrait « minimiser encore davantage le peuple autochtone kanak »
Déjà adoptée par le Sénat, cette réforme constitutionnelle est examinée lundi et mardi par l’Assemblée, où le gouvernement espère une adoption identique. Le texte devrait ensuite être adopté par l’ensemble des parlementaires réunis en Congrès à Versailles, aux trois cinquièmes des suffrages exprimés.
En cas d’adoption identique du texte par les députés, mardi, Emmanuel Macron a promis qu’il ne convoquerait pas les parlementaires. “Dans le processus”. Le texte comporte néanmoins une date d’entrée en vigueur au 1er juillet, ce qui implique un vote du Congrès avant cette date.
Le projet du gouvernement vise à intégrer les habitants résidant en Nouvelle-Calédonie depuis au moins 10 ans dans le corps électoral des élections provinciales. Elle mettrait fin au « gel » de ce corps électoral, qui a pour conséquence de priver du droit de vote près d’un électeur sur cinq résidant dans l’archipel. LLes séparatistes voient le risque de « minimiser encore davantage le peuple autochtone kanak » au profit des nouveaux arrivants. Les prochaines élections provinciales devraient avoir lieu avant le 15 décembre.
L’Assemblée nationale examine, lundi et mardi, un projet de loi constitutionnelle, contesté par les indépendantistes, qui permettrait aux nouveaux habitants de voter aux élections locales.
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Une manière de désamorcer les tensions ? Le président de la République, Emmanuel Macron, propose d’inviter à Paris toutes les parties prenantes au débat autour de l’avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie, a annoncé son entourage dimanche 12 mai. Une annonce qui intervient à la veille du début de l’examen en Nouvelle-Calédonie. Assemblée nationale d’un projet de loi constitutionnelle pour l’ouverture du corps électoral, contesté par les indépendantistes.
« Réaffirmant sa volonté de privilégier le dialogue dans le cadre du chemin d’avenir qu’il a appelé à construire à Nouméa en juillet dernier, le Président de la République a demandé que tous les élus soient invités à Paris pour une rencontre avec le gouvernement.expliquait son entourage.
Un texte qui pourrait « minimiser encore davantage le peuple autochtone kanak »
Déjà adoptée par le Sénat, cette réforme constitutionnelle est examinée lundi et mardi par l’Assemblée, où le gouvernement espère une adoption identique. Le texte devrait ensuite être adopté par l’ensemble des parlementaires réunis en Congrès à Versailles, aux trois cinquièmes des suffrages exprimés.
En cas d’adoption identique du texte par les députés, mardi, Emmanuel Macron a promis qu’il ne convoquerait pas les parlementaires. “Dans le processus”. Le texte comporte néanmoins une date d’entrée en vigueur au 1er juillet, ce qui implique un vote du Congrès avant cette date.
Le projet du gouvernement vise à intégrer les habitants résidant en Nouvelle-Calédonie depuis au moins 10 ans dans le corps électoral des élections provinciales. Elle mettrait fin au « gel » de ce corps électoral, qui a pour conséquence de priver du droit de vote près d’un électeur sur cinq résidant dans l’archipel. LLes séparatistes voient le risque de « minimiser encore davantage le peuple autochtone kanak » au profit des nouveaux arrivants. Les prochaines élections provinciales devraient avoir lieu avant le 15 décembre.