Hermès étend son réseau d’ateliers en France. « C’est notre vingt-troisième maroquinerie en France »“Nous sommes ravis de vous annoncer que nous avons décidé de nous associer à la marque de luxe pour créer un nouveau site de production de cigarettes”, a déclaré Axel Dumas, gérant de la marque de luxe, vendredi 13 septembre, en marge de l’inauguration du bâtiment qu’il a rénové à grands frais à Riom (Puy-de-Dôme). Dans le centre-ville de la sous-préfecture du Puy-de-Dôme, la marque de luxe, qui fabrique ses articles de maroquinerie exclusivement en France, occupe, depuis début 2024, deux anciens bâtiments de la manufacture de tabac exploitée par la Seita jusqu’en 1975, date à laquelle ce site de production de cigarettes Gauloise et Gitane a déménagé en périphérie de la ville, avant sa fermeture définitive en 2018 par Imperial Tobacco.
Ce que les Riomais appelaient le « Manu » était “un navire fantôme”« Nous avons besoin d’un peu de travail pour transformer cette friche industrielle située au cœur de Riom, une commune de 19 000 habitants située à une quinzaine de kilomètres au nord de Clermont-Ferrand. En 2019, Hermès a sollicité l’agence Auvergne-Rhône-Alpes Entreprises, chargée du développement économique de la région, pour l’aider à trouver un site de production à proximité de la commune voisine de Sayat, où la marque exploite depuis vingt ans une usine de maroquinerie. »
Très vite, Hermès a exprimé sa volonté de choisir un site existant pour entreprendre une réhabilitation. « Dès leur première visite à l’usine de tabac de Riom, les responsables immobiliers du groupe en sont tombés amoureux »souvenez-vous de Sonia François et Vania de Oliveira, au sein de cet établissement public. Classé monument historique, le site, propriété d’un promoteur qui y avait autrefois prévu un hôtel, a été acheté par la communauté d’agglomération Riom Limagnes et Volcans. Avant d’être vendu “pour le même montant” chez Hermès, explique le président de la collectivité d’Auvergne, Frédéric Bonnichon.
Une nouvelle maroquinerie par an
Depuis, la marque de luxe a dépensé environ 25 millions d’euros d’investissement, selon nos informations, sans aide publique, pour transformer le bâtiment des années 1930 en atelier de production avec l’aide de l’agence Tracks Architectes ; il abritera également un centre de formation d’apprentis (CFA) similaire aux dix qu’elle a créés en France depuis 2022 pour former 1.600 personnes au CAP de sellerie et de maroquinerie. Dans ce bâtiment de 7.000 mètres carrés baigné de lumière, près de 280 personnes devraient travailler – à moyen terme – à la fabrication des Constance, Bolide et autres sacs Birkin entièrement à la main.
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Hermès étend son réseau d’ateliers en France. « C’est notre vingt-troisième maroquinerie en France »“Nous sommes ravis de vous annoncer que nous avons décidé de nous associer à la marque de luxe pour créer un nouveau site de production de cigarettes”, a déclaré Axel Dumas, gérant de la marque de luxe, vendredi 13 septembre, en marge de l’inauguration du bâtiment qu’il a rénové à grands frais à Riom (Puy-de-Dôme). Dans le centre-ville de la sous-préfecture du Puy-de-Dôme, la marque de luxe, qui fabrique ses articles de maroquinerie exclusivement en France, occupe, depuis début 2024, deux anciens bâtiments de la manufacture de tabac exploitée par la Seita jusqu’en 1975, date à laquelle ce site de production de cigarettes Gauloise et Gitane a déménagé en périphérie de la ville, avant sa fermeture définitive en 2018 par Imperial Tobacco.
Ce que les Riomais appelaient le « Manu » était “un navire fantôme”« Nous avons besoin d’un peu de travail pour transformer cette friche industrielle située au cœur de Riom, une commune de 19 000 habitants située à une quinzaine de kilomètres au nord de Clermont-Ferrand. En 2019, Hermès a sollicité l’agence Auvergne-Rhône-Alpes Entreprises, chargée du développement économique de la région, pour l’aider à trouver un site de production à proximité de la commune voisine de Sayat, où la marque exploite depuis vingt ans une usine de maroquinerie. »
Très vite, Hermès a exprimé sa volonté de choisir un site existant pour entreprendre une réhabilitation. « Dès leur première visite à l’usine de tabac de Riom, les responsables immobiliers du groupe en sont tombés amoureux »souvenez-vous de Sonia François et Vania de Oliveira, au sein de cet établissement public. Classé monument historique, le site, propriété d’un promoteur qui y avait autrefois prévu un hôtel, a été acheté par la communauté d’agglomération Riom Limagnes et Volcans. Avant d’être vendu “pour le même montant” chez Hermès, explique le président de la collectivité d’Auvergne, Frédéric Bonnichon.
Une nouvelle maroquinerie par an
Depuis, la marque de luxe a dépensé environ 25 millions d’euros d’investissement, selon nos informations, sans aide publique, pour transformer le bâtiment des années 1930 en atelier de production avec l’aide de l’agence Tracks Architectes ; il abritera également un centre de formation d’apprentis (CFA) similaire aux dix qu’elle a créés en France depuis 2022 pour former 1.600 personnes au CAP de sellerie et de maroquinerie. Dans ce bâtiment de 7.000 mètres carrés baigné de lumière, près de 280 personnes devraient travailler – à moyen terme – à la fabrication des Constance, Bolide et autres sacs Birkin entièrement à la main.
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