En Corée du Sud, la diffusion massive de deepfakes pornographiques, réalisés grâce à l’intelligence artificielle (IA) et ciblant souvent des mineurs, continue de secouer la société. Face à l’ampleur du phénomène, le président du pays, Yoon Suk-yeol, pousse la police à « éradiquer ces cybercrimes sexuels ». Le 2 septembre, cette dernière a annoncé avoir lancé une enquête visant Telegram, le service de messagerie cryptée accusé d’avoir fourni le terreau de ce phénomène en pleine explosion.
Dans ce contexte, Guilty Archive, un lanceur d’alerte sud-coréen qui mène une campagne avec une dizaine de militantes féministes contre les auteurs de ces images, a accordé une interview exclusive au quotidien japonais Journal Mainichi Shimbun. Ayant fait l’objet de cyberharcèlement de la part d’activistes masculins, qui peinent à l’identifier, elle a préféré s’exprimer sous couvert d’anonymat.
La femme qui effectue un travail d’infiltration dans les groupes de discussion de Telegram explique que la plupart des contenus pornographiques partagés sur la plateforme proviennent de photomontages ou générés par l’IA. Par exemple, une application permet d’obtenir des images de femmes nues à partir de vraies photos. La militante féministe déplore l’ex
En Corée du Sud, la diffusion massive de deepfakes pornographiques, réalisés grâce à l’intelligence artificielle (IA) et ciblant souvent des mineurs, continue de secouer la société. Face à l’ampleur du phénomène, le président du pays, Yoon Suk-yeol, pousse la police à « éradiquer ces cybercrimes sexuels ». Le 2 septembre, cette dernière a annoncé avoir lancé une enquête visant Telegram, le service de messagerie cryptée accusé d’avoir fourni le terreau de ce phénomène en pleine explosion.
Dans ce contexte, Guilty Archive, un lanceur d’alerte sud-coréen qui mène une campagne avec une dizaine de militantes féministes contre les auteurs de ces images, a accordé une interview exclusive au quotidien japonais Journal Mainichi Shimbun. Ayant fait l’objet de cyberharcèlement de la part d’activistes masculins, qui peinent à l’identifier, elle a préféré s’exprimer sous couvert d’anonymat.
La femme qui effectue un travail d’infiltration dans les groupes de discussion de Telegram explique que la plupart des contenus pornographiques partagés sur la plateforme proviennent de photomontages ou générés par l’IA. Par exemple, une application permet d’obtenir des images de femmes nues à partir de vraies photos. La militante féministe déplore l’ex