L’éditorial du Figaro – « Restaurer l’autorité, un enjeu décisif pour Michel Barnier »
Cette dette, hélas, ne sera jamais remboursée. Dimanche matin, à Grenoble, l’agent municipal Lilian Dejean a perdu la vie parce qu’il voulait simplement faire respecter le règlement. Encore une vie perdue, une veuve, des orphelins. “La France a tué…” Le cri d’Harmonie Comyn résonne encore et il devrait remplir les ministères, l’Assemblée, les couloirs de Matignon, les cortèges du Nouveau Front Populaire.
Qui saura ouvrir les yeux du parti du déni, focalisé uniquement sur la violence symbolique, les « micro-agressions » ? Réveiller ces maires écologistes de Grenoble, Nantes, Lyon qui regardent toujours ailleurs face aux « balles perdues », aux « accidents » et aux « faits divers » ? En attendant, l’immense majorité de nos concitoyens vit avec, dans l’esprit, la menace de l’agression gratuite, du chauffard homicide, de ces « attaques au couteau », formule pudique pour éviter celle de « tentative d’assassinat », de ces « règlements de comptes », euphémisme pratique pour ne pas dire « fusillades dans la rue ».
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Cette dette, hélas, ne sera jamais remboursée. Dimanche matin, à Grenoble, l’agent municipal Lilian Dejean a perdu la vie parce qu’il voulait simplement faire respecter le règlement. Encore une vie perdue, une veuve, des orphelins. “La France a tué…” Le cri d’Harmonie Comyn résonne encore et il devrait remplir les ministères, l’Assemblée, les couloirs de Matignon, les cortèges du Nouveau Front Populaire.
Qui saura ouvrir les yeux du parti du déni, focalisé uniquement sur la violence symbolique, les « micro-agressions » ? Réveiller ces maires écologistes de Grenoble, Nantes, Lyon qui regardent toujours ailleurs face aux « balles perdues », aux « accidents » et aux « faits divers » ? En attendant, l’immense majorité de nos concitoyens vit avec, dans l’esprit, la menace de l’agression gratuite, du chauffard homicide, de ces « attaques au couteau », formule pudique pour éviter celle de « tentative d’assassinat », de ces « règlements de comptes », euphémisme pratique pour ne pas dire « fusillades dans la rue ».
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