Embarqués dans une glissade de plus en plus incontrôlable, Israël et le Hezbollah risquent plus que jamais de sombrer dans une guerre sans merci. Un nouveau seuil a été franchi dans la nuit de samedi à dimanche, lorsque l’organisation islamiste a tiré quelque 150 roquettes vers le nord d’Israël.
Pour la première fois depuis le début des hostilités, le Hezbollah a fait usage d’armes de moyenne portée, ciblant des zones reculées de la frontière nord, jusque-là épargnées : les sirènes ont retenti à Nazareth, Haïfa et jusqu’à la région de Megiddo, à environ 70 kilomètres de la frontière libanaise. Des attaques sporadiques ont continué toute la journée.
La réponse du Hezbollah était attendue. Elle intervient alors que la milice chiite vient de recevoir une série de coups très durs. Vendredi, un bombardement israélien au cœur de Beyrouth a éliminé une quinzaine de chefs militaires du mouvement, dont Ibrahim Aqil, le commandant de l’unité d’élite Radwan. Selon l’armée israélienne, ces hommes étaient réunis pour organiser “ une invasion de la Galilée “. Cette frappe, qui a fait au total une cinquantaine de morts selon le ministère libanais de la Santé, est intervenue après une série d’explosions impliquant des téléavertisseurs et des talkies-walkies qui ont fait 39 morts et près de 3 000 blessés dans les rangs du Hezbollah. Une attaque attribuée à Israël et que Hassan Nasrallah, le chef du mouvement islamiste, a qualifiée jeudi dernier de “ déclaration de guerre ».
Lisez le reportage de notre correspondant à Jérusalem Israël et le Hezbollah engagés dans une escalade périlleuse
Embarqués dans une glissade de plus en plus incontrôlable, Israël et le Hezbollah risquent plus que jamais de sombrer dans une guerre sans merci. Un nouveau seuil a été franchi dans la nuit de samedi à dimanche, lorsque l’organisation islamiste a tiré quelque 150 roquettes vers le nord d’Israël.
Pour la première fois depuis le début des hostilités, le Hezbollah a fait usage d’armes de moyenne portée, ciblant des zones reculées de la frontière nord, jusque-là épargnées : les sirènes ont retenti à Nazareth, Haïfa et jusqu’à la région de Megiddo, à environ 70 kilomètres de la frontière libanaise. Des attaques sporadiques ont continué toute la journée.
La réponse du Hezbollah était attendue. Elle intervient alors que la milice chiite vient de recevoir une série de coups très durs. Vendredi, un bombardement israélien au cœur de Beyrouth a éliminé une quinzaine de chefs militaires du mouvement, dont Ibrahim Aqil, le commandant de l’unité d’élite Radwan. Selon l’armée israélienne, ces hommes étaient réunis pour organiser “ une invasion de la Galilée “. Cette frappe, qui a fait au total une cinquantaine de morts selon le ministère libanais de la Santé, est intervenue après une série d’explosions impliquant des téléavertisseurs et des talkies-walkies qui ont fait 39 morts et près de 3 000 blessés dans les rangs du Hezbollah. Une attaque attribuée à Israël et que Hassan Nasrallah, le chef du mouvement islamiste, a qualifiée jeudi dernier de “ déclaration de guerre ».
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