S’il est adopté, il obligerait toute ONG ou organisation médiatique recevant plus de 20 pour cent de son financement de l’étranger à s’enregistrer comme « organisation poursuivant les intérêts d’une puissance étrangère ».
Publié
Temps de lecture : 1 min
Plusieurs milliers de manifestants sont à nouveau descendus dans la rue, samedi 11 mai, à Tbilissi, en Géorgie, pour protester contre le projet de loi controversé sur “l’influence étrangère”, voulu par le gouvernement mais critiqué par les Etats-Unis et l’Union européenne.
La Géorgie, un petit pays du Caucase, est en proie à des manifestations antigouvernementales depuis début avril après que le parti au pouvoir, le Rêve géorgien, a réintroduit un projet de loi considéré comme un obstacle aux aspirations de Tbilissi à rejoindre l’Union européenne. Ce texte s’inspire de la législation russe utilisée depuis plusieurs années par le Kremlin pour réprimer les voix dissidentes.
Une loi sur la « transparence » des financements, selon le gouvernement
Si la loi controversée est adoptée, elle obligera toute ONG ou organisation médiatique recevant plus de 20 % de son financement de l’étranger à s’enregistrer comme « organisation poursuivant les intérêts d’une puissance étrangère ». Le gouvernement assure de son côté que cette mesure vise à obliger les organisations à faire preuve d’une plus grande “transparence” sur leur financement.
Le projet de loi doit encore passer très prochainement sa troisième lecture au Parlement et la présidente Salomé Zourabichvili, en conflit avec le parti au pouvoir, devrait y opposer son veto. Le rêve géorgien dispose cependant de suffisamment de voix pour pouvoir l’emporter.
S’il est adopté, il obligerait toute ONG ou organisation médiatique recevant plus de 20 pour cent de son financement de l’étranger à s’enregistrer comme « organisation poursuivant les intérêts d’une puissance étrangère ».
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Plusieurs milliers de manifestants sont à nouveau descendus dans la rue, samedi 11 mai, à Tbilissi, en Géorgie, pour protester contre le projet de loi controversé sur “l’influence étrangère”, voulu par le gouvernement mais critiqué par les Etats-Unis et l’Union européenne.
La Géorgie, un petit pays du Caucase, est en proie à des manifestations antigouvernementales depuis début avril après que le parti au pouvoir, le Rêve géorgien, a réintroduit un projet de loi considéré comme un obstacle aux aspirations de Tbilissi à rejoindre l’Union européenne. Ce texte s’inspire de la législation russe utilisée depuis plusieurs années par le Kremlin pour réprimer les voix dissidentes.
Une loi sur la « transparence » des financements, selon le gouvernement
Si la loi controversée est adoptée, elle obligera toute ONG ou organisation médiatique recevant plus de 20 % de son financement de l’étranger à s’enregistrer comme « organisation poursuivant les intérêts d’une puissance étrangère ». Le gouvernement assure de son côté que cette mesure vise à obliger les organisations à faire preuve d’une plus grande “transparence” sur leur financement.
Le projet de loi doit encore passer très prochainement sa troisième lecture au Parlement et la présidente Salomé Zourabichvili, en conflit avec le parti au pouvoir, devrait y opposer son veto. Le rêve géorgien dispose cependant de suffisamment de voix pour pouvoir l’emporter.