En grande difficulté, cet immense hypermarché à l’entrée de Lyon va réduire sa taille

La grande distribution continue de déchanter face à la domination d’Amazon et consorts et aux changements radicaux de la consommation. Après le fiasco de Casino, vendu au compte goutte ces derniers mois, c’est cette fois le groupe Auchan, à la lumière de ses derniers résultats financiers, qui va devoir revoir sa stratégie.

Auchan en grande difficulté

Le géant français Auchan est entré dans une période de turbulences. Lors de la présentation de ses derniers résultats financiers, le groupe ELO, propriétaire du groupe de supermarchés, a annoncé vouloir réduire la taille de ses points de vente.

L’un des plus grands hypermarchés de la métropole lyonnaise, celui de Saint-Priest, n’échappera pas au régime d’amaigrissement décidé par le distributeur nordiste.

Selon nos informations obtenues à partir d’un document interne de l’entreprise, il s’inscrit dans le cadre du plan baptisé « Mercure » qui vise à réduire de 25% la surface de ses points de vente entre 2025 et 2028.

2 775 m² de surface en moins pour Auchan Saint-Priest

Dans un communiqué, ELO Groupe, maison mère du groupe Auchan, a révélé une perte nette de près d’un milliard d’euros (973 millions d’euros) au titre du premier semestre 2024. Guillaume Darrasse, le nouveau PDG d’Auchan, a annoncé “une réaction forte”.

LE Auchan de Saint-Priest est concerné dès 2025 dans le cadre d’un plan global de réduction de 80 000 m² dans 25 hypermarchés en France. La surface de vente de l’hypermarché de la Porte des Alpes, à l’est de Lyon, va être réduite de 2 775 m². Le distributeur couvre actuellement 19 199 m², sans compter la galerie commerciale, qui totalise 30 000 m² au total…

Auchan n’a pas confirmé, magasin par magasin, son intention de réduire sa taille dans les années à venir. Et le distributeur, propriété de la puissante famille Mulliez – septième fortune française selon le magazine Défis -, n’a pas non plus évoqué d’éventuelles conséquences sur l’emploi. Auchan, qui emploie 160.000 personnes, dont 59.000 en France, a indiqué vouloir réserver les premières informations aux représentants du personnel.

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