Friande, la Première ministre Giorgia Meloni, s’est présentée dans toute l’Italie. A peine moins gourmand, le ministre des Affaires étrangères et leader du parti de centre-droit Forza Italia, Antonio Tajani, sera candidat dans quatre circonscriptions sur cinq, tout comme Carlo Calenda, leader du parti centriste Azione. A gauche, les ambitions sont plus modestes, puisque Elly Schlein, secrétaire du Parti démocrate, s’est contentée de figurer en tête de liste dans deux circonscriptions.
Théoriquement, tout ce beau monde postule pour une place au Parlement européen lors des élections qui se tiendront du 6 au 9 juin, mais, s’ils étaient élus, passeraient-ils vraiment cinq ans à jongler entre Bruxelles et Strasbourg ? La réponse est non, décidez Corriere della Sera, et en ce sens, les élections européennes de l’autre côté des Alpes sont « une tromperie que les Italiens ont acceptée ou subie pendant des années ».
En effet, dans la plume
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