« La Macédoine élit son chef de l’Etat et 120 députés ». Mardi 7 mai, le titre de la Une du quotidien Pécat Sloboden annonce le “super” Jour des élections en Macédoine du Nord prévu pour le lendemain. Comme en 2019, le second tour de l’élection présidentielle oppose Gordana Siljanovska-Davkova, soutenue par le parti nationaliste conservateur VMRO-DPMNE, après avoir recueilli plus de 40% des voix au premier tour, au président sortant, Stevo Pendarovski, candidat du parti de centre-gauche, l’Union sociale-démocrate de Macédoine (SDMS), qui a obtenu deux fois moins de voix, soit 20 %.
Davkova est la favorite dans les sondages. Universitaire et spécialiste du droit constitutionnel, elle a été ministre sans portefeuille en 1992 dans le premier gouvernement de la Macédoine indépendante et experte auprès des Nations Unies et du Conseil de l’Europe. Durant la campagne, elle a capitalisé sur le ras-le-bol des Macédoniens à l’égard de Bruxelles : le pays est candidat à l’adhésion à l’Union européenne depuis près de vingt ans mais se heurte aux conditions imposées par les Vingt-sept.
La dernière en date est la demande de la Bulgarie d’inclure la minorité bulgare, forte de 3 000 personnes, dans la Constitution macédonienne. Pour accélérer le début des négociations avec Bruxelles, le gouvernement dirigé par le SDSM a accepté en 2022 de modifier la Constitution, sans avoir la majorité requise des deux côtés.
« La Macédoine élit son chef de l’Etat et 120 députés ». Mardi 7 mai, le titre de la Une du quotidien Pécat Sloboden annonce le “super” Jour des élections en Macédoine du Nord prévu pour le lendemain. Comme en 2019, le second tour de l’élection présidentielle oppose Gordana Siljanovska-Davkova, soutenue par le parti nationaliste conservateur VMRO-DPMNE, après avoir recueilli plus de 40% des voix au premier tour, au président sortant, Stevo Pendarovski, candidat du parti de centre-gauche, l’Union sociale-démocrate de Macédoine (SDMS), qui a obtenu deux fois moins de voix, soit 20 %.
Davkova est la favorite dans les sondages. Universitaire et spécialiste du droit constitutionnel, elle a été ministre sans portefeuille en 1992 dans le premier gouvernement de la Macédoine indépendante et experte auprès des Nations Unies et du Conseil de l’Europe. Durant la campagne, elle a capitalisé sur le ras-le-bol des Macédoniens à l’égard de Bruxelles : le pays est candidat à l’adhésion à l’Union européenne depuis près de vingt ans mais se heurte aux conditions imposées par les Vingt-sept.
La dernière en date est la demande de la Bulgarie d’inclure la minorité bulgare, forte de 3 000 personnes, dans la Constitution macédonienne. Pour accélérer le début des négociations avec Bruxelles, le gouvernement dirigé par le SDSM a accepté en 2022 de modifier la Constitution, sans avoir la majorité requise des deux côtés.