Chaque semaine, cette newsletter vous propose un article de la presse étrangère sélectionné par Courrier international en lien avec les programmes HGGSP de première et terminale. L’objectif est d’aider les étudiants de cette spécialité à suivre et comprendre l’actualité internationale. Maîtriser l’actualité qui fait écho aux programmes de cours est en effet indispensable pour pouvoir argumenter dans une copie ainsi que pour préparer les sujets de l’examen oral.
Dans cet article, l’hebdomadaire allemand Le temps analyse les conséquences de la décision de l’Allemagne de rétablir les contrôles à toutes ses frontières à partir du 16 septembre.
Afin de limiter l’immigration illégale, mais aussi de tenter d’endiguer l’avancée de l’extrême droite dans les Länder de l’Est, le chancelier social-démocrate Olaf Scholz a décidé unilatéralement de déroger au principe de libre circulation contenu dans l’accord de Schengen, en vigueur depuis 1985.
Cet article s’inscrit parfaitement dans le programme de première année, dans l’axe conclusif du thème de la démocratie et dans l’axe 3 centré sur les frontières.
« J’ai été un peu surpris par la manière quelque peu improvisée avec laquelle l’Allemagne a annoncé ce changement de frontière. »
Comme en témoigne la déclaration du chancelier autrichien Alexander Van der Bellen, de nombreux chefs d’Etat ont été pris de court en apprenant que l’Allemagne allait rétablir ses contrôles aux frontières à partir du 16 septembre. Mais c’est surtout à Bruxelles que cette décision a surpris et déçu.
Jusqu’à présent, l’Allemagne a mené une politique migratoire ouverte, notamment lorsqu’en 2015, la chancelière Angela Merkel a décidé d’accueillir les nombreux migrants fuyant la guerre en Syrie, en lançant sa célèbre campagne « L’Europe en danger ». « Nous allons nous battre ! » (« Nous y arriverons ! »)
Mais depuis, la montée de l’extrême droite en Europe, et en Allemagne en particulier, a changé la donne. Surfant sur la vague des reportages sur les migrants, des partis comme l’AfD (Alternative pour l’Allemagne) remportent de plus en plus de sièges aux élections.
Alors qu’un nouveau pacte migratoire a été approuvé par le Parlement européen le 10 avril, mais qui n’entrera en vigueur que mi-2026, le gouvernement d’Olaf Scholz a estimé qu’il ne pouvait plus attendre pour envoyer des signaux rassurants à son opinion publique.
La décision allemande constitue un précédent car, jusqu’à présent, seule la Hongrie du populiste Viktor Orban avait ouvertement pris le contrôle de ses frontières. En rétablissant à son tour les contrôles aux frontières, l’Allemagne montre qu’elle n’a plus confiance dans les institutions de l’Union européenne (UE) et fait cavalier seul. Au risque de voir sa décision rejetée « tache d’huile » et affaiblit l’Europe, souligne Le temps.
Pour mieux comprendre la politique migratoire européenne et en savoir plus sur le Pacte européen sur les migrations, nous vous recommandons de lire :
Selon les médias américains, la candidate démocrate Kamala Harris a réussi à tirer son épingle du jeu lors du débat du 10 septembre face à Donald Trump. A quelques semaines de l’élection présidentielle américaine du 5 novembre, les étudiants de première année auraient intérêt à comprendre les enjeux de ce scrutin crucial s’ils veulent pouvoir argumenter dans leurs travaux sur le thème 1 de la démocratie.
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