L’annonce de la dĂ©mission du chef de l’agence nationale chargĂ©e de la reconstruction du pays a suscitĂ© une vive Ă©motion au sein de la sociĂ©tĂ© civile rĂ©formatrice du pays. Dans une lettre publiĂ©e sur sa page Facebook lundi 10 juin, Mustafa Nayyem accuse le gouvernement ukrainien de porter atteinte Ă son travail au sein de l’institution chargĂ©e de coordonner les travaux de rĂ©paration des infrastructures dĂ©truites et endommagĂ©es par la guerre.
L’annonce de sa dĂ©mission ne pouvait pas tomber plus mal pour Kiev, alors qu’une dizaine d’États alliĂ©s du pays, chefs d’entreprise et organisations internationales se rĂ©unissent mardi et mercredi pour une confĂ©rence organisĂ©e Ă Berlin visant Ă lancer des projets pour financer la relance Ă long terme de l’Ukraine. . Une confĂ©rence qui intervient Ă la veille du sommet du G7, organisĂ© de jeudi Ă samedi en Italie, au cours duquel de nouvelles aides Ă Kiev devraient ĂŞtre annoncĂ©es.
La confĂ©rence intervient Ă un moment crucial pour Kiev, alors que les autoritĂ©s du pays dĂ©plorent la perte d’environ 50 % de la capacitĂ© de production d’Ă©nergie du pays. Les centrales thermiques et les rĂ©seaux de distribution sont en effet la cible de frappes russes systĂ©matiques. « Face au terrorisme aĂ©rien russe, les solutions urgentes pour le secteur Ă©nergĂ©tique seront notre prioritĂ© »a dĂ©clarĂ© lundi soir le prĂ©sident ukrainien Volodymyr Zelensky, Ă la veille du sommet auquel il devait participer avec d’autres membres de son gouvernement.
Une image très critique
Outre la date du dĂ©part, ce sont les propos tenus par Mustafa Nayyem dans sa lettre publiĂ©e lundi qui ont choquĂ© l’Ukraine. NommĂ© Ă ce poste crucial et dĂ©licat en janvier 2023, l’homme dĂ©plore un « une opposition constante » au travail de l’agence. Sa dĂ©mission semble avoir Ă©tĂ© motivĂ©e par la dĂ©cision du Premier ministre Denys Chmyhal selon laquelle M. Nayyem ne participerait pas Ă la confĂ©rence de Berlin. Les raisons de son dĂ©part n’ont pas Ă©tĂ© commentĂ©es par les membres du gouvernement, mais des sources anonymes de l’État ont dĂ©clarĂ© Ă plusieurs mĂ©dias que l’annulation de sa participation Ă la confĂ©rence Ă©tait due Ă une erreur de calendrier et que sa prĂ©sence Ă©tait nĂ©cessaire Ă Kiev mercredi. .
Mustafa Nayyem a Ă©tĂ© nommĂ© Ă ce poste par l’ancien ministre des infrastructures Oleksandr Kubrakov. Autrefois proche de Volodymyr Zelensky, ce dernier a Ă©tĂ© brutalement licenciĂ© le 9 mai en raison de ce que experts et journalistes prĂ©sentent comme des questions de rivalitĂ© politique. Alexandre Koubrakov jouissait d’une excellente rĂ©putation auprès des interlocuteurs occidentaux de l’Ukraine et de la sociĂ©tĂ© civile du pays. Lui et Mustafa Nayyem ont travaillĂ© en Ă©troite collaboration.
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L’annonce de la dĂ©mission du chef de l’agence nationale chargĂ©e de la reconstruction du pays a suscitĂ© une vive Ă©motion au sein de la sociĂ©tĂ© civile rĂ©formatrice du pays. Dans une lettre publiĂ©e sur sa page Facebook lundi 10 juin, Mustafa Nayyem accuse le gouvernement ukrainien de porter atteinte Ă son travail au sein de l’institution chargĂ©e de coordonner les travaux de rĂ©paration des infrastructures dĂ©truites et endommagĂ©es par la guerre.
L’annonce de sa dĂ©mission ne pouvait pas tomber plus mal pour Kiev, alors qu’une dizaine d’États alliĂ©s du pays, chefs d’entreprise et organisations internationales se rĂ©unissent mardi et mercredi pour une confĂ©rence organisĂ©e Ă Berlin visant Ă lancer des projets pour financer la relance Ă long terme de l’Ukraine. . Une confĂ©rence qui intervient Ă la veille du sommet du G7, organisĂ© de jeudi Ă samedi en Italie, au cours duquel de nouvelles aides Ă Kiev devraient ĂŞtre annoncĂ©es.
La confĂ©rence intervient Ă un moment crucial pour Kiev, alors que les autoritĂ©s du pays dĂ©plorent la perte d’environ 50 % de la capacitĂ© de production d’Ă©nergie du pays. Les centrales thermiques et les rĂ©seaux de distribution sont en effet la cible de frappes russes systĂ©matiques. « Face au terrorisme aĂ©rien russe, les solutions urgentes pour le secteur Ă©nergĂ©tique seront notre prioritĂ© »a dĂ©clarĂ© lundi soir le prĂ©sident ukrainien Volodymyr Zelensky, Ă la veille du sommet auquel il devait participer avec d’autres membres de son gouvernement.
Une image très critique
Outre la date du dĂ©part, ce sont les propos tenus par Mustafa Nayyem dans sa lettre publiĂ©e lundi qui ont choquĂ© l’Ukraine. NommĂ© Ă ce poste crucial et dĂ©licat en janvier 2023, l’homme dĂ©plore un « une opposition constante » au travail de l’agence. Sa dĂ©mission semble avoir Ă©tĂ© motivĂ©e par la dĂ©cision du Premier ministre Denys Chmyhal selon laquelle M. Nayyem ne participerait pas Ă la confĂ©rence de Berlin. Les raisons de son dĂ©part n’ont pas Ă©tĂ© commentĂ©es par les membres du gouvernement, mais des sources anonymes de l’État ont dĂ©clarĂ© Ă plusieurs mĂ©dias que l’annulation de sa participation Ă la confĂ©rence Ă©tait due Ă une erreur de calendrier et que sa prĂ©sence Ă©tait nĂ©cessaire Ă Kiev mercredi. .
Mustafa Nayyem a Ă©tĂ© nommĂ© Ă ce poste par l’ancien ministre des infrastructures Oleksandr Kubrakov. Autrefois proche de Volodymyr Zelensky, ce dernier a Ă©tĂ© brutalement licenciĂ© le 9 mai en raison de ce que experts et journalistes prĂ©sentent comme des questions de rivalitĂ© politique. Alexandre Koubrakov jouissait d’une excellente rĂ©putation auprès des interlocuteurs occidentaux de l’Ukraine et de la sociĂ©tĂ© civile du pays. Lui et Mustafa Nayyem ont travaillĂ© en Ă©troite collaboration.
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