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Entreprise liée au gouvernement chinois | L’attribution d’un contrat à Sinclair Technologies examinée en commission parlementaire

(Ottawa) L’attribution d’un contrat de télécommunications à une entreprise liée à la Chine sera examinée par une commission parlementaire lundi, premier jour de la rentrée parlementaire à Ottawa.


Le Comité permanent de l’industrie et de la technologie entendra lundi après-midi le ministre fédéral de la Sécurité publique, Marco Mendicino, ainsi que deux hauts fonctionnaires de la Gendarmerie royale du Canada (GRC), Bryan Larkin et Samantha Hazen.

La comparution vise à faire la lumière sur l’attribution d’un contrat de télécommunications d’une valeur de près de 550 000 $ à Sinclair Technologies, établie au Canada mais contrôlée par Hytera Communications, une société chinoise détenue à environ 10 % par Pékin, par l’intermédiaire d’un fonds d’investissement.

La GRC a suspendu l’entente le 8 décembre, après que son existence a été révélée dans un reportage de Radio-Canada. La police fédérale a néanmoins assuré que les équipements de Sinclair Technologies ne présentaient pas de risque pour la sécurité.

Le gouvernement Trudeau a convenu que le contrat n’aurait jamais dû être attribué par Services publics et Approvisionnement Canada (SPAC) en octobre 2021, d’autant plus que les États-Unis avaient mis sur liste noire les équipements Hytera Communications en mars 2021.

« C’est très inquiétant. Notre fonction publique indépendante n’aurait jamais dû signer ce contrat. […] Nous nous attendons à ce que les questions de sécurité nationale soient au cœur de toutes les décisions que nous prenons », a déclaré la ministre des Affaires étrangères Mélanie Joly à la Chambre des communes en décembre dernier.

L’attribution de ce contrat est « plus un problème d’image que de sécurité », car « il est difficile de casser un message crypté », estime Stéphanie Carvin, professeure adjointe d’affaires internationales à l’Université Carleton spécialisée dans les questions de sécurité nationale.

L’enjeu « le plus important » est peut-être celui de l’approvisionnement, étant donné que SPAC a préféré l’offre de l’entreprise détenue en partie par Pékin à celle de l’entreprise québécoise Comprod, qui offrait 60 000 $ de moins, selon les informations de Radio-Canada.

« Aucun drapeau rouge » n’a été répertorié

Dans des notes de service préparées pour le ministre Mendicino, les fonctionnaires fédéraux ont écrit « qu’avant d’attribuer l’offre à commandes, SPAC a effectué une vérification de l’intégrité de Sinclair Technologies, conformément au gouvernement du Canada ».

Ce régime vise à s’assurer qu’Ottawa ne fasse affaire qu’« avec des fournisseurs dont le comportement est éthique au Canada et à l’étranger », et dans le cas de Sinclair, « l’audit n’a rien révélé de négatif (pas de correspondance ni de drapeau rouge) », ajoutent-ils dans le communiqué. note du 8 décembre.

L’entreprise d’Aurora, en Ontario, a refusé de commenter la décision d’Ottawa de suspendre le contrat, mais a déclaré qu’il s’agissait « d’une entité complètement indépendante » et que le transfert de propriété de 2017 n’avait en rien érodé cette indépendance.

Avec Guillaume Leclerc


canada-lapresse

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