«Épargner n’est pas un gros mot», estime Bruno Retailleau

Les députés ont voté mardi en commission la fusion des sociétés de radiodiffusion publiques au 1er janvier 2026.

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Bruno Retailleau, président du groupe Les Républicains au Sénat, sur franceinfo le 15 mai 2024. (FRANCEINFO/RADIO FRANCE)

« Épargner n’est pas un gros mot », déclare Bruno Retailleau, président du groupe Les Républicains (LR) au Sénat, mercredi 15 mai sur franceinfo, à propos de la fusion des médias audiovisuels publics au 1er janvier 2026. Les députés l’ont approuvée en commission mardi soir. Une étape supplémentaire vers la concrétisation du projet du exécutif.

« S’il faut faire des économies pour être plus efficace, ce n’est pas un gros mot », insiste le chef des sénateurs LR. Un discours qui tranche avec celui du député Renaissance Quentin Bataillon, qui fut rapporteur de la mission d’information sur l’avenir de l’audiovisuel public. « L’ambition du président de la République, du ministre de la Culture et de la majorité parlementaire n’est pas l’économie »a-t-il assuré lundi sur franceinfo.

Pour Bruno Retailleau, France Télévisions, Radio France et France Médias Monde doivent aussi se serrer la ceinture. « Je ne vois pas pourquoi le secteur audiovisuel en France ne ferait pas comme les Français, à l’heure où nous avons 3,100 milliards de dettes », ajoute le sénateur vendéen. Imagine-t-il des suppressions d’emplois à la suite de la fusion ? « S’il y a un besoin, pour être efficace, pourquoi pas »il dit.

Membre de la commission sénatoriale de la culture, de l’éducation, de la communication et du sport, Bruno Retailleau est « favorable à une gestion unique de l’audiovisuel public »une question de « cohérence »pour lui. « Au sein de ce groupe, qui serait fusionné »il imagine « un certain nombre d’entités plus spécialisées sur tel ou tel public ». «Je ne vois pas en quoi cela peut remettre en cause la qualité» programmes, dit-il.