Dans un entretien accordé au « Figaro » dimanche, il assure ne pas rompre avec son « histoire personnelle », « celle du militant gaulliste ».
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« Je quitte une équipe compromise, mais je ne romps pas avec mon histoire personnelle, celle du militant gaulliste que j’ai toujours été et que je reste. » Eric Ciotti, qui a enflammé les Républicains (LR) en proposant une alliance avec le RN lors des législatives, a annoncé dimanche 22 septembre qu’il quittait le parti de droite, dans un entretien à Figaro. « J’avais encore un peu d’espoir que Michel Barnier puisse imposer sa marque, mais la configuration du gouvernement montre que ce ne sera pas le cas », a-t-il ajouté. explique l’élu niçois.
De quoi mettre fin à une bataille judiciaire avec LR. Le tribunal judiciaire de Paris avait jugé irrecevable en référé, jeudi 27 juin, la troisième tentative du parti d’exclure son président. Une quatrième audience était prévue le 14 octobre.
« Ma décision de quitter LR va nous permettre de reconstruire une grande famille politique avec clarté et indépendance », estime le député des Alpes-Maritimes. Fin août, il a lancé son propre parti baptisé l’Union de la droite pour la République (UDR). Assurant avoir informé Laurent Wauquiez et Marine Le Pen de sa décision, Eric Ciotti a lancé un nouvel appel aux élus LR pour le rejoindre afin de consolider ce qu’il présente comme une union de la droite à l’italienne, qui irait du centre-droit à l’extrême droite.
Sa décision intervient au lendemain de l’annonce par le Premier ministre LR, Michel Barnier, de la composition de son gouvernement, qui comprend plusieurs membres de son ancien parti, comme le sénateur Bruno Retailleau, nommé à l’Intérieur. Ce départ ouvre également la voie à la nomination du nouveau président des Républicains.
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