“Nous, parlementaires, n’avons rien reçu qui nous permettrait de travailler” à la préparation du budget 2025, a encore déploré ce dimanche le député LFI-NFP et président de la commission des finances de l’Assemblée.
L’ultimatum d’Eric Coquerel sur le budget. Invité sur BFMTV ce dimanche après-midi, le député LFI-NFP et président de la commission des finances de l’Assemblée a encore accentué sa pression sur le gouvernement, accusé d’avoir caché des documents pour la préparation du budget 2025. On parle ici de “lettres de plafond”ces documents préparés par Bercy et envoyés par Matignon aux différents ministères afin d’indiquer leur budget pour l’année suivante.
« Nous n’avons pas reçu ces lettres de plafond »Eric Coquerel s’est encore lamenté. “Nous, parlementaires, n’avons rien reçu qui nous permette de travailler, mais les ministères ont reçu ces lettres de plafond qui leur proposent à ce stade 15 milliards d’économies, et M. Le Maire (le ministre démissionnaire de l’Economie et des Finances, NDLR) pense qu’il en faudra davantage.”a ajouté le député de Seine-Saint-Denis.
A lire aussiLe budget, une première bataille à valeur d’essai pour Michel Barnier
« Nous avons besoin de transparence »
Dans cette situation, l’élu insoumis envisage, avec son collègue centriste Charles de Courson, rapporteur général du budget, d’aller les chercher directement au cabinet du Premier ministre Michel Barnier. « Avec Charles de Courson, si on n’a pas les lettres du plafond demain soir, on ira les chercher à Matignon »il a prévenu, affirmant avoir « le droit théorique de disposer de tous les documents permettant d’établir un budget » en tant que président de la commission des finances de l’Assemblée.
« Je dis au Premier ministre : il doit nous envoyer demain les lettres de plafond. Nous avons besoin de transparence. »a ajouté le député de gauche. Sur cet épineux budget 2025, dont les débats s’annoncent tendus, Éric Coquerel a également répété que la gauche allait en commission « essayer de le réécrire en profondeur » par rapport à la version du gouvernement, de sorte qu’elle « se rapproche de certaines propositions du Nouveau Front Populaire ». « Nous ne sommes pas au fermer »Il a également tenté de rassurer l’élu, alors que certains craignent que la France se retrouve sans budget en 2025.
Sur un autre sujet explosif, la réforme des retraites, Éric Coquerel a annoncé que LFI allait déposer « dans son propre créneau (parlementaire) fin novembre, avec l’accord de ses partenaires, sa propre abrogation de la réforme des retraites ». « Ce que nous cherchons aujourd’hui, c’est de faire en sorte que d’ici la fin de l’année, nous puissions faire en sorte qu’elle soit abrogée, mais avec nos propres mesures que nous proposerons. »a expliqué le député, excluant d’approuver l’abrogation lors d’une journée réservée aux propositions de loi du Rassemblement national (RN), sa “niche” parlementaire, prévue le 31 octobre.
“Nous, parlementaires, n’avons rien reçu qui nous permettrait de travailler” à la préparation du budget 2025, a encore déploré ce dimanche le député LFI-NFP et président de la commission des finances de l’Assemblée.
L’ultimatum d’Eric Coquerel sur le budget. Invité sur BFMTV ce dimanche après-midi, le député LFI-NFP et président de la commission des finances de l’Assemblée a encore accentué sa pression sur le gouvernement, accusé d’avoir caché des documents pour la préparation du budget 2025. On parle ici de “lettres de plafond”ces documents préparés par Bercy et envoyés par Matignon aux différents ministères afin d’indiquer leur budget pour l’année suivante.
« Nous n’avons pas reçu ces lettres de plafond »Eric Coquerel s’est encore lamenté. “Nous, parlementaires, n’avons rien reçu qui nous permette de travailler, mais les ministères ont reçu ces lettres de plafond qui leur proposent à ce stade 15 milliards d’économies, et M. Le Maire (le ministre démissionnaire de l’Economie et des Finances, NDLR) pense qu’il en faudra davantage.”a ajouté le député de Seine-Saint-Denis.
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« Nous avons besoin de transparence »
Dans cette situation, l’élu insoumis envisage, avec son collègue centriste Charles de Courson, rapporteur général du budget, d’aller les chercher directement au cabinet du Premier ministre Michel Barnier. « Avec Charles de Courson, si on n’a pas les lettres du plafond demain soir, on ira les chercher à Matignon »il a prévenu, affirmant avoir « le droit théorique de disposer de tous les documents permettant d’établir un budget » en tant que président de la commission des finances de l’Assemblée.
« Je dis au Premier ministre : il doit nous envoyer demain les lettres de plafond. Nous avons besoin de transparence. »a ajouté le député de gauche. Sur cet épineux budget 2025, dont les débats s’annoncent tendus, Éric Coquerel a également répété que la gauche allait en commission « essayer de le réécrire en profondeur » par rapport à la version du gouvernement, de sorte qu’elle « se rapproche de certaines propositions du Nouveau Front Populaire ». « Nous ne sommes pas au fermer »Il a également tenté de rassurer l’élu, alors que certains craignent que la France se retrouve sans budget en 2025.
Sur un autre sujet explosif, la réforme des retraites, Éric Coquerel a annoncé que LFI allait déposer « dans son propre créneau (parlementaire) fin novembre, avec l’accord de ses partenaires, sa propre abrogation de la réforme des retraites ». « Ce que nous cherchons aujourd’hui, c’est de faire en sorte que d’ici la fin de l’année, nous puissions faire en sorte qu’elle soit abrogée, mais avec nos propres mesures que nous proposerons. »a expliqué le député, excluant d’approuver l’abrogation lors d’une journée réservée aux propositions de loi du Rassemblement national (RN), sa “niche” parlementaire, prévue le 31 octobre.