Il a quitté la médecine pour les livres à 40 ans. Il est décédé à 87 ans.
Publié
Temps de lecture : 1 min
L’écrivain et éditeur Éric Hazan est décédé jeudi 6 juin, a appris France Culture auprès des éditions La Fabrique, qu’il avait fondées. Figure d’extrême gauche, ancien chirurgien, il avait 87 ans.
À 40 ans, Éric Hazan quitte la médecine pour devenir rédacteur. À La Fabrique, il publie de grands noms des sciences humaines et sociales : Walter Benjamin, Frédéric Lordon, Slavoj Žižek, Karl Marx et Judith Butler.
Éric Hazan a également publié Le Comité invisible, dont les travaux L’insurrection à venir s’est retrouvé au cœur de l’affaire Tarnac en 2008. Il a ainsi été impliqué dans l’une des affaires judiciaires les plus médiatisées de ces dernières années.
Laïc mais d’origine juive, Éric Hazan a vécu une enfance marquée par la guerre. Il le devait se cachant chez ses parents, dans le sud de la France, puis en Italie. “LDu côté juif, c’est un souvenir qui me reste imprimé.“, a-t-il confié. Ironiquement, il nous a quittés le jour de la commémoration du 80e anniversaire du Débarquement.
Il a quitté la médecine pour les livres à 40 ans. Il est décédé à 87 ans.
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L’écrivain et éditeur Éric Hazan est décédé jeudi 6 juin, a appris France Culture auprès des éditions La Fabrique, qu’il avait fondées. Figure d’extrême gauche, ancien chirurgien, il avait 87 ans.
À 40 ans, Éric Hazan quitte la médecine pour devenir rédacteur. À La Fabrique, il publie de grands noms des sciences humaines et sociales : Walter Benjamin, Frédéric Lordon, Slavoj Žižek, Karl Marx et Judith Butler.
Éric Hazan a également publié Le Comité invisible, dont les travaux L’insurrection à venir s’est retrouvé au cœur de l’affaire Tarnac en 2008. Il a ainsi été impliqué dans l’une des affaires judiciaires les plus médiatisées de ces dernières années.
Laïc mais d’origine juive, Éric Hazan a vécu une enfance marquée par la guerre. Il le devait se cachant chez ses parents, dans le sud de la France, puis en Italie. “LDu côté juif, c’est un souvenir qui me reste imprimé.“, a-t-il confié. Ironiquement, il nous a quittés le jour de la commémoration du 80e anniversaire du Débarquement.