Estrosi salue la nomination de Michel Barnier à Matignon

“Il“C’est un moment tellement fort pour moi chaque année.” Après David Lisnard le 30 août et Éric Ciotti le 31 août, c’est au tour de Christian Estrosi de faire sa rentrée politique ce vendredi au Jardin Albert-1er, à Nice. Devant plusieurs centaines de personnes, en fin de journée vers 18 heures, l’édile d’Horizons a commencé son discours en saluant les changements et innovations, notamment en matière d’écologie, mis en œuvre dans la capitale de la Côte d’Azur.

“16 ans”

“Depuis 16 ans, avec mon administration, toute mon équipe d’élus, avec des experts, des scientifiques, des médecins, nous travaillons sur les exigences en termes de transition écologique”, a martelé celui qui espère être réélu maire de Nice en 2026. “Depuis 16 ans, nous rendons les sols plus perméables, car nous savons qu’il y aura d’autres tempêtes Alex. Depuis 16 ans, nous plantons de la végétation (…) car nous savons qu’il y aura des canicules chaque été. Depuis 16 ans, nous développons les transports sur l’ensemble de notre Métropole et réduisons la pollution.”

Christian Estrosi a défendu avec enthousiasme son bilan devant ses partisans – qu’il a appelés plusieurs fois “mes amis” – et tenté d’asseoir sa légitimité pour un quatrième mandat consécutif : “Imaginez si nous n’avions pas pris cette direction, dans quelle situation serions-nous aujourd’hui ? Nous aurions 16 ans de retard !” Louant Nice, une ville “propre, rangée, bien tenue” et selon lui, “la grande ville de France où (on) est le plus en sécurité”, il a joué la carte de l’élu proche des gens.

La nomination de Michel Barnier

Saluant (sans surprise) la nomination de Michel Barnier à Matignon, Christian Estrosi s’est dit “rassuré” par “le choix d’un Premier ministre issu de la même mouvance politique que (la sienne), le gaullisme” et a appelé son auditoire à lui donner sa chance. “C’est un homme d’expérience. Je le connais bien et je le respecte. Donnons-lui sa chance”, a-t-il déclaré, insistant sur le fait que donner sa chance à Michel Barnier, c’était “donner sa chance à la France”.