Tout le monde ne jure que par Marseille. La preuve ? C’est même devenu un mème. La cité phocéenne était à l’honneur cette semaine sur un compte Instagram satirique, Socks House Meeting, qui se moque des absurdités des tendances, notamment londoniennes, avec une bonne dose d’humour. britannique.
Le mème consistait en une photo listant tous les « incontournable » les indispensables pour une escapade dans le Sud : un paquet de Vogue, d’énormes lunettes de soleil et un flacon de parfum Terre d’Hermès.
Sur Instagram, des influenceurs, représentants de la scène urbaine et créative postent des photos des matelas iconiques à rayures jaunes et blanches du Tuba Club, un restaurant de bord de mer qui est aussi un hôtel (chambres à 850 euros), fondé en 2021 par un « collectif d’amis » Marseille. Ou le pan bagnat du Cécile Food Club, un café ouvert par le mannequin texan Erin Wasson et son mari marseillais l’an dernier. Sur TikTok, Marseille est partout, constate Hannah Bennett, la responsable voyage de la plateforme, avec une augmentation de 100 % des posts sur la ville. Grâce à la magie des algorithmes, Marseille, deuxième ville de France, est devenue la coqueluche des internautes.
Outre son succès sur les réseaux sociaux, la popularité de Marseille auprès des touristes britanniques est renforcée par Ryanair, qui propose 46 vols par semaine vers la ville depuis Bristol, Edimbourg, Londres et Manchester, et a constaté une forte demande de vols vers la ville cet été. Les recherches sur Marseille sur le site British Airways Holidays augmentent régulièrement depuis 2024. Selon l’Agence de développement touristique de la France, en 2023, les Britanniques ont été les visiteurs les plus nombreux de la ville
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Indépendance et qualité caractérisent ce titre né en 1821, qui compte dans ses rangs certains des chroniqueurs les plus respectés du pays. Le Gardien est le journal de référence de l’intelligentsia, des enseignants et des syndicalistes. Orienté centre-gauche, pro-européen, il est très critique envers le gouvernement conservateur.
Contrairement à d’autres grands quotidiens britanniques, le journal a choisi un site en accès libre, qu’il partage avec son édition du dimanche, L’Observateur. Les deux journaux sont passés au format tabloïd en 2018. Cette décision s’inscrivait dans le cadre d’une stratégie de réduction des coûts, tandis que Le Gardien perdait de l’argent en continu depuis vingt ans. Une stratégie qui s’est avérée payante : en mai 2019, la rédactrice en chef, Katharine Viner, a annoncé que le journal était rentable, une première depuis 1998.
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