Donald Trump a dénoncé lundi une “attaque contre l’Amérique” à son arrivée à son procès pénal à New York pour paiements cachés à une ancienne star de films pornographiques juste avant l’élection présidentielle de 2016.
« Rien de pareil ne s’est jamais produit auparavant », a déclaré l’ancien président américain et candidat à la présidentielle de novembre. Il a dénoncé, une nouvelle fois, une « persécution politique » orchestrée selon lui par son successeur démocrate Joe Biden.
Il entra ensuite dans la salle d’audience où il s’assit, le visage sérieux, pour s’entretenir longuement avec son avocat, sans prêter attention au procureur Alvin Bragg.
En fait, c’est une première : jamais auparavant un ancien président américain n’a été jugé pénalement. Donald Trump apparaît pour une affaire de paiements destinés à acheter le silence de l’ancienne star du porno Stormy Danielslors de la campagne 2016.
Le juge Juan Merchan a ouvert l’audience en examinant les appels de la défense, rejetant notamment une demande de récusation. Il a ensuite expliqué au prévenu les règles à suivre pour assister au procès.
Les procureurs ont également demandé des amendes contre Donald Trump pour « entrave à l’administration de la justice », affirmant qu’il avait violé ces derniers jours une ordonnance sur les réseaux sociaux lui interdisant de critiquer les témoins. Le juge a fixé une audience sur l’affaire au 23 avril.
“Nous n’aurons pas droit à un procès équitable”, a déclaré devant la presse l’ancien président Donald Trump, dont le premier procès pénal s’est ouvert lundi, un événement historique pour un ancien chef d’Etat américain. . “Nous avons un vrai problème avec ce juge.”
Après plusieurs heures consacrées à des questions de procédure, comme la recevabilité des preuves demandées par l’accusation, un premier groupe de 96 jurés potentiels a été autorisé à entrer dans la salle vers 14h30 (20h30 en France).
Le juge leur a fait prêter serment puis leur a lu les instructions pour participer au procès. Lorsqu’il a demandé à ceux qui s’estimaient incapables d’être impartiaux de lever la main, plus de la moitié se sont manifestés et ont été immédiatement exemptés. Une dizaine d’autres personnes ont également été arrêtées pour d’autres raisons, non précisées.
Les autres ont commencé à répondre à un long questionnaire, notamment sur leurs sympathies ou préjugés envers l’accusé.
Le but de cette étape décisive est de sélectionner les douze jurés qui déclareront à l’unanimité Donald Trump « coupable » ou « non coupable », un processus qui pourrait prendre des jours.
Ce affaire, vieille, est-ce que ça peut dérailler la campagne présidentielle de Trump, candidat contre le président sortant Joe Biden ? Il risque néanmoins quatre ans de prison, ce qui ne l’empêchera pas d’être candidat, même s’il est reconnu coupable. Si, en revanche, il était déclaré non coupable, ce serait pour lui une victoire majeure.
“Les enjeux sont très élevés, car Trump et ses avocats ont réussi jusqu’à présent à ralentir (d’autres) procès” pour tentatives illégales d’annulation des résultats de l’élection présidentielle de 2020 et pour son traitement de documents classifiés, souligne pour l’AFP Carl Tobias. , professeur de droit à l’Université de Richmond.
Et le cas Stormy Daniels, qualifié de fragile par les experts, « pourrait être le seul jugé avant les élections », ajoute-t-il.
Jusqu’aux derniers jours, les avocats ont vainement multiplié les recours pour retarder l’échéance. Samedi soir, lors d’un meeting en Pennsylvanie, Donald Trump s’est une nouvelle fois présenté comme une victime de persécutions juridiques et politiques : « Nos ennemis veulent m’enlever ma liberté parce que je ne les laisserai jamais, au grand jamais, prendre la vôtre », a-t-il déclaré. il a dit à ses partisans. Il a assuré qu’il témoignerait au procès.
Contre 130 000 dollars, ce dernier avait accepté de taire une relation sexuelle avec le milliardaire républicain dix ans plus tôt, alors qu’il était déjà marié à Melania Trump. Donald Trump a toujours nié cette relation et sa défense entend démontrer que les paiements relevaient de la sphère privée.
Mais le parquet, dirigé par le procureur élu sous l’étiquette démocrate Alvin Bragg, veut démontrer qu’il y a bien eu des manœuvres frauduleuses pour cacher des informations aux électeurs à quelques jours de l’élection présidentielle, remportée de justesse par le républicain face à Hillary. Clinton.
L’un des enjeux du procès sera de déterminer ce que Donald Trump savait de ces paiements au moment où ils ont eu lieu.
Son ancien avocat personnel, Michael Cohen, qui a versé l’argent à Stormy Daniels – à la demande de son patron, affirme-t-il – et qui a déjà été condamné par la Cour fédérale pour cette affaire, sera l’un des témoins clés de l’accusation.
La défense compte bien pilonner ce témoin, devenu l’ennemi juré de Donald Trump, et qui a également été reconnu coupable de mensonge devant le Congrès américain.
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