Près de 20 ans après le lancement de la marque, Notox vend chaque année quelques centaines de planches de surf éco-responsables. Une activité confidentielle porteuse d’un message bien plus large.
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Une pause devant la machine à café peut parfois donner lieu à de bonnes idées. C’est ce qui s’est produit en 2005 lorsque Pierre Pommiers et ses futurs associés, alors collègues de bureau dans une entreprise de robotique et tous passionnés de surf, discutent de la fabrication des planches.
Quelques mois plus tard, Notox était né. « Nous avons découvert qu’il y avait tout un tas de matériaux inoffensifs, non recyclables, polluants et dangereux dans les planches de surf traditionnelles. On s’est dit qu’on allait faire quelque chose de plus en adéquation avec l’image du Sport”, se souvient Pierre Pommiers, co-fondateur de Notox.
« On s’est vite rendu compte que pour fabriquer une planche de surf traditionnelle, on achetait 9 kilos de matériel pour un produit qui pèse finalement 3 kilos. Il y a une énorme perte de matière avec des polluants impossibles à réutiliser », explique Pierre Pommiers.
Parmi les polluants les plus utilisés, “de la mousse de polyuréthane, avec du styrène, qui est un solvant très puissant, ainsi que des fibres de verre, qui ressemblent un peu à l’amiante lorsqu’elles sont à l’état de poussière, explique le fondateur de Notox. Nous l’avons donc remplacé par du polystyrène recyclé et par des fibres naturelles de lin.
Le surf écologique est donc “Un peu plus cher à fabriquer, car cela prend plus de temps. Tout est fait uniquement sur commande. Cela coûte entre 600 euros et 2000 euros. Et nous fabriquons entre 300 et 500 planches par an.”
Chez Notox, tout est prétendument fabriqué en France. L’entreprise basée à Anglet, au Pays Basque, s’approvisionne en Aquitaine, ou en Bretagne notamment. Les fibres de lin sont actuellement cultivées à la frontière, en Belgique, mais bientôt en Normandie. Côté recyclage, il y a les déchets aéronautiques, provenant d’Airbus, qui sont également valorisés.
Enfin, verra-t-on les planches Notox aux Jeux de Paris, près de Tahiti ? Pierre Pommiers l’espère, avec Céline Rouillard en parasurf, une athlète atteinte de sclérose en plaques qui a commencé le surf en 2015, et qui collectionne les médailles depuis (médaille de bronze aux championnats du monde de parasurf en novembre 2023).
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