Européennes : les cinq grands perdants

LLes désillusions sont nombreuses après des élections comme celles européennes. Voici un petit échantillon du dépouillement des urnes dimanche soir.

1. Valérie Hayer : l’influence française en berne

Dimanche soir, au Parlement européen, tous les dirigeants des groupes politiques étaient présents. Sauf Valérie Hayer. Première faute de bord pour la présidente du groupe Renew qui, après une bererezina française, devra remettre son titre en jeu dans quelques jours. Toutefois, les partis centristes qui se sont renforcés appartiennent plutôt à la branche la plus libérale du groupe (Alde). Les Français, avec 13 élus, restent la délégation la plus nombreuse, mais ils ont perdu beaucoup de leur superbe. Et l’incertitude qui plane sur les élections législatives en France n’aide guère…

Que feront les 7 élus tchèques d’Andrej Babis (ANO 2011), centristes de nom seulement, dont les idées flirtent avec celles de Viktor Orban ? Qui reviendra aux présidences de commission précédemment détenues par la France (Pascal Canfin pour l’Environnement et Nathalie Loiseai pour la sous-commission Défense) ? Comment Valérie Hayer va-t-elle gérer l’affaire du VVD néerlandais qui flirte avec le populiste Geert Wilders dans un gouvernement commun ?

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