SSelon nos informations, Radio France a adressé une lettre de licenciement pour faute grave au journaliste Jean-François Achilli. Contactées, les deux parties ont refusé de commenter. Présentateur de l’émission Les InformésJean-François Achilli a été suspendu et privé d’émission le 14 mars 2024, “par précaution, le temps de clarifier la situation”.
La décision faisait suite à un article dans Monde affirmant que le journaliste et Jordan Bardella avaient discuté d’un projet de livre du président du Rassemblement National. Après avoir donné quelques avis sur des passages écrits par Jordan Bardella, le journaliste a néanmoins refusé de participer au projet de l’homme politique.
LIRE AUSSI Au secours, un journaliste politique a parlé à Jordan Bardella ! « Je n’ai enfreint aucune règle professionnelle ou éthique. J’ai parlé avec Jordan Bardella comme je l’ai fait avec tous les dirigeants politiques depuis vingt-cinq ans. Nous avons discuté, à sa demande, de ce que pourrait être son expression pour un livre d’entretiens. J’ai refusé le projet. Depuis quand les journalistes politiques ne peuvent-ils plus interagir avec tous les dirigeants politiques ? Je suis stupéfait par la brutalité de la mesure injustifiée prise par la direction de France Info à mon encontre, qui porte gravement atteinte à ma réputation”, explique le journaliste dans une précision. publié sur le réseau social.
Achili affirme avoir informé ses supérieurs de participer à un festival à La Baule
Radio France reproche au journaliste des « retours » et des « opinions » qui constituent, selon le groupe public, un « grave conflit d’intérêts ». Ce que conteste farouchement Jean-François Achilli. Pour justifier sa décision, Radio France cite des passages entiers d’articles de Monde, Télérama et Libération accusations portées contre le journaliste.
Par ailleurs, le groupe public évoque la participation de Jean-François Achilli au festival Think Forward à La Baule, en septembre 2023. Le journaliste se défend en expliquant qu’il a demandé et obtenu l’autorisation de sa hiérarchie pour participer et n’a reçu aucune autorisation. rémunération, telle que confirmée par l’organisation. Il en aurait fait la demande comme l’exigeait son employeur via la plateforme de Radio France dédiée aux demandes de collaborations externes.