Beyrouth est baignée de smog la plupart du temps, un nuage brunâtre qui obscurcit l’horizon au-dessus des minarets et des tours en béton de la ville. On estime que 8 000 générateurs diesel (générateurs de district) alimentent les villes libanaises en électricité depuis l’effondrement économique du pays en 2019.
On entend leur bruit, on respire leur odeur et on voit leur silhouette dans chaque rue, mais leur présence a surtout un effet néfaste sur la qualité de l’air que les habitants de la ville sont obligés de respirer.
Une nouvelle étude, qui sera publiée par des chercheurs de l’Université américaine de Beyrouth (AUB), révèle que la dépendance excessive de la capitale libanaise à l’égard de ces générateurs au cours des cinq dernières années a conduit à un doublement du risque de développer un cancer, dont les taux d’incidence explosent, selon les oncologues.
Augmentation de 50 % du risque de cancer
« Les résultats sont alarmants » » explique Najat Saliba, la chimiste atmosphérique qui a dirigé l’étude. Autour de Makassed, l’un des quartiers les plus densément peuplés de Beyrouth, les niveaux de pollution aux particules fines (d’un diamètre inférieur à 2,5 micromètres) ont atteint des sommets de 60 microgrammes par mètre cube, soit quatre fois le niveau de 15 mcg/m³ auquel la population ne devrait pas atteindre être exposé plus de trois à quatre jours par an, selon les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Depuis 2017, date de la dernière mesure réalisée par l’AUB, le niveau de polluants cancérigènes émis dans l’atmosphère a doublé dans trois quartiers de Beyrouth. Cependant, d’après le calcul
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Source de l’article
Indépendance et qualité caractérisent ce titre né en 1821, qui compte dans ses rangs certains des chroniqueurs les plus respectés du pays. Le gardien est la revue de référence de l’intelligentsia, des enseignants et des syndicalistes. Orienté de centre gauche, pro-européen, il se montre très critique à l’égard du gouvernement conservateur.
Contrairement à d’autres grands quotidiens britanniques, le journal a choisi un site en accès libre, qu’il partage avec son édition du dimanche, L’observateur. Les deux titres de presse sont passés au format tabloïd en 2018. Cette décision s’inscrivait dans une logique de réduction des coûts, tout en Le gardien perdait de l’argent continuellement depuis vingt ans. Une stratégie rentable : en mai 2019, la directrice de la rédaction, Katharine Viner, annonçait que le journal était rentable, une première depuis 1998.
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Beyrouth est baignée de smog la plupart du temps, un nuage brunâtre qui obscurcit l’horizon au-dessus des minarets et des tours en béton de la ville. On estime que 8 000 générateurs diesel (générateurs de district) alimentent les villes libanaises en électricité depuis l’effondrement économique du pays en 2019.
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Une nouvelle étude, qui sera publiée par des chercheurs de l’Université américaine de Beyrouth (AUB), révèle que la dépendance excessive de la capitale libanaise à l’égard de ces générateurs au cours des cinq dernières années a conduit à un doublement du risque de développer un cancer, dont les taux d’incidence explosent, selon les oncologues.
Augmentation de 50 % du risque de cancer
« Les résultats sont alarmants » » explique Najat Saliba, la chimiste atmosphérique qui a dirigé l’étude. Autour de Makassed, l’un des quartiers les plus densément peuplés de Beyrouth, les niveaux de pollution aux particules fines (d’un diamètre inférieur à 2,5 micromètres) ont atteint des sommets de 60 microgrammes par mètre cube, soit quatre fois le niveau de 15 mcg/m³ auquel la population ne devrait pas atteindre être exposé plus de trois à quatre jours par an, selon les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Depuis 2017, date de la dernière mesure réalisée par l’AUB, le niveau de polluants cancérigènes émis dans l’atmosphère a doublé dans trois quartiers de Beyrouth. Cependant, d’après le calcul
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Contrairement à d’autres grands quotidiens britanniques, le journal a choisi un site en accès libre, qu’il partage avec son édition du dimanche, L’observateur. Les deux titres de presse sont passés au format tabloïd en 2018. Cette décision s’inscrivait dans une logique de réduction des coûts, tout en Le gardien perdait de l’argent continuellement depuis vingt ans. Une stratégie rentable : en mai 2019, la directrice de la rédaction, Katharine Viner, annonçait que le journal était rentable, une première depuis 1998.
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