C’est une décision qui semble peut-être « la fin de la cohabitation » au Sénégal, note Sénéplus. Président Bassirou Diomaye Faye « frapper fort » Jeudi 12 septembre, annonçant la dissolution de l’Assemblée nationale, note le site d’information sénégalais.
Cette mesure vise à lui donner une majorité stable pour gouverner alors que la précédente législature, élue en 2022 et où le camp de l’ancien président Macky Sall continue de dominer, lui était hostile.
« Aujourd’hui, plus que jamais, le temps est venu d’ouvrir une nouvelle temporalité à notre quinquennat »a déclaré le chef de l’Etat de 44 ans à la télévision nationale. Selon lui, les blocages des derniers jours à l’Assemblée l’ont convaincu que « la promesse d’une franche collaboration avec la majorité parlementaire (…) était une illusion. Cette dernière ayant décidé de se détourner du Peuple pour promouvoir le culte du blocage et ainsi entraver la mise en œuvre du projet sur la base duquel j’ai été élu »a-t-il déclaré. Les prochaines élections législatives auront lieu le 17 novembre.
Un exécutif « dans l’impasse »
« Cette décision (…) marque un tournant dans la jeune présidence de Faye, élu en mars dernier sur un programme de rupture », Seneplus souligne.
« L’idée de dissoudre l’Assemblée nationale est fortement agitée, notamment par ceux qui sont au pouvoir, depuis » qu’il a pris les rênes du pays, souviens-toi Seneweb.
« Cinq mois après son arrivée au pouvoir »le président sénégalais a en effet « Il peine à mettre en œuvre son programme, avec une Assemblée nationale qui ne lui facilite pas la tâche »notait le quotidien burkinabè quelques heures avant l’annonce de la dissolution Le Pays.
« Le 2 septembre, les députés réunis en session extraordinaire ont rejeté le projet de révision constitutionnelle du nouveau pouvoir exécutif, visant à supprimer deux institutions jugées inadaptées et consommatrices de budget, à savoir le Haut Conseil des collectivités locales et le Conseil économique, social et environnemental (CESE) », rappelle le journal.
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