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A Téhéran (Iran), le constat est sans appel : la répression continue contre les femmes qui ne portent pas le voile. S’il y a un resserrement dans un contexte de fortes tensions avec Israël, faut-il y voir un lien ?
Des femmes brutalement arrêtées par la police dans les rues de Téhéran (Iran) parce qu’elles ne portent pas le voile, des cris de protestation et l’impuissance de ceux qui filment. Des scènes similaires se multiplient dans la capitale iranienne depuis samedi 13 avril, depuis que la police a annoncé renforcer ses contrôles sur le port obligatoire du foulard. Comment expliquer le durcissement du régime iranien après des mois de relative tolérance ?
Selon un architecte iranien de 35 ans qui ne porte plus le voile depuis plusieurs mois, ce raidissement est lié aux tensions avec Israël. « Le gouvernement fait cela pour faire pression sur la population et détourner l’attention du conflit avec Israël », analyse-t-elle. Le régime iranien fait une démonstration de force. La présence policière a été renforcée à Téhéran. Coincée, une majorité de la population continue de résister et la solidarité s’exprime par tous les moyens. Sur les réseaux sociaux, les internautes se donnent des conseils pour résister à la répression. Face à un État qui se rigidifie, la population exaspérée pourrait à nouveau se rebeller.
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