NOS CONSEILS – Ce dispositif d’investissement locatif, critiqué ce jeudi par la Cour des comptes, doit prendre fin le 1er janvier 2025. Les intéressés ont jusqu’à début octobre pour se positionner.
Sauf coup de théâtre, investir dans le neuf n’offrira plus aucun avantage fiscal. Une première depuis près de 40 ans. Au 1er janvier 2025, le Pinel (ce dispositif d’incitation fiscale à l’investissement locatif qui a pris le nom de l’ancienne ministre du Logement, Sylvia Pinel, entre 2014 et 2016), critiqué dans une étude publiée ce jeudi par la Cour des comptes, est censé disparaître. En juin 2023, l’ancienne Première ministre Élisabeth Borne avait confirmé sa fin. Ce n’est un secret pour personne : Emmanuel Macron n’a jamais été un grand fan du Pinel, qui peut aider un ménage à acquérir un logement neuf dans une zone tendue (la demande dépassant l’offre) tout en bénéficiant d’une réduction d’impôt comprise entre 9 % et 21 % du prix d’achat, selon la durée de location notamment. Pour le président de la République, déterminé à réduire drastiquement le logement, Pinel est trop coûteux pour les finances publiques – 7,3 milliards d’euros entre 2015 et 2023 et 1,5 milliard d’euros en 2024, selon la Cour des comptes – et pas efficace.