Félix Auger-Aliassime à Indian Wells pour aller jusqu’au bout

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Après un titre à la Coupe ATP, un quart de finale épique contre Daniil Medvedev à Melbourne, un titre à Rotterdam et une finale à Marseille, le guerrier avait besoin d’un repos bien mérité. En effet, le Québécois n’a pas fait la « patate de canapé » lors de son escale dans son pays natal.
Il s’entraîne quelques jours au Centre IGA avec Nicolas Perrotte, son préparateur physique, et son père, Sam, entraîneur de tennis. Il en a aussi profité pour encourager les jeunes de l’équipe québécoise qu’il a rencontrés.
L’entraîneur Sylvain Bruneau a assisté à la scène.
Quand il avait 7 ou 8 ans, il était avec l’équipe du Québec, et je me souviens avoir été sur le terrain avec lui, raconte Bruneau. C’était un joli clin d’œil de le voir aller leur parler, mais ça ne m’a pas surpris. J’ai trouvé sympa qu’il prenne quelques minutes de son temps pour parler aux jeunes et leur dire que tout est possible. Il semblait en pleine forme.
Ses récents résultats prouvent sa forme et sa progression.
A l’issue des deux premiers mois du calendrier 2022, Auger-Aliassime est classé 9e mondial, mais 3e dans la course au championnat de fin de saison de l’Association des professionnels du tennis (ATP). Le Québécois n’est battu que par Rafael Nadal et Daniil Medvedev, vainqueur et finaliste de l’Open d’Australie.
Cette 3e place dans la course ATP est à l’image de son début de saison qui était très bon, explique son entraîneur, Frédéric Fontang. On s’entraîne pour être meilleur et gagner plus de matchs. Ça vient avec une certaine pression, mais une bonne pression, et Félix est capable de l’absorber. Maintenant, il faut rester concentré sur les bonnes choses, sachant qu’il n’aura pas forcément le vent en poupe toute l’année.
Son premier titre en simple, bien qu’attendu, lui a fait le plus grand bien, assure son entraîneur.
C’était vraiment important, cette libération émotionnelle, mais en même temps, c’était logique et on n’a pas été surpris, raconte Fontang. Son premier titre était l’un des objectifs de l’année, et l’avoir obtenu si tôt dans la saison lui donne beaucoup de confiance. Nous savions que cela allait arriver, car son jeu s’améliore de mois en mois et d’année en année.
Sa confiance repose sur un ensemble de choses, précise le technicien français. À l’entraînement, il s’est amélioré techniquement, physiquement et mentalement. Ensuite, il faut confirmer tout ça avec des résultats, ce qu’il a su faire depuis le début de la saison.
Physiquement, à 21 ans, Auger-Aliassime n’est pas encore tout à fait mature. Sa prise de muscle ces dernières années est indéniable, sans affecter sa mobilité.
Il est plus fort, et c’est un sacré athlète, observe Sylvain Bruneau. Il est rapide comme l’éclair, il a gagné en force tout en restant extrêmement explosif et fluide. Il progresse encore sur le plan physique et en fait c’est un peu effrayant pour le monde qui l’entoure je pense.
Retour à la normalité au paradis du tennis
Lors de ses deux derniers passages à Indian Wells, Félix Auger-Aliassime n’a pas pu savourer la victoire.
Le tournoi a été annulé en mars 2020, alors qu’en octobre dernier Auger-Aliassime a été éliminé dès son premier match. Cette fois, ses ambitions sont naturellement plus grandes, d’autant que le contexte sanitaire est plus favorable aux joueurs.
Le beau temps et le public devraient être au rendez-vous. Les joueurs sont libres de se déplacer et retrouveront des conditions de travail similaires à celles d’avant la pandémie.
Le simple fait de pouvoir manger dans un restaurant brise la routine de devoir toujours rester à l’intérieur, explique Frédéric Fontang. Mais surtout, jouer devant le public change tout. Les athlètes jouent pour vivre des émotions et les donner au public. Avoir du bruit dans les tribunes, ça change complètement le niveau de motivation et de détermination des joueurs.
Reposé et confiant, le clan Auger-Aliassime attaque les tournois d’Indian Wells et de Miami avec ambition.
C’est le premier Masters 1000 de la saison et c’est important de bien jouer dans les grands tournois quand on fait partie du Haut 10, analyse de Fontang. C’est important si on veut continuer à progresser dans les classements.
On est là pour aller au bout, et son classement lui permet d’être à ce poste. Un tournoi est comme un marathon ; les choses peuvent toujours arriver, donc nous allons match par match. Il faut rester dans le moment présent, rester en bonne santé, bien récupérer et faire de petits ajustements si nécessaire.
D’ici le début de son tournoi, samedi ou dimanche, Auger-Aliassime peaufinera son jeu lors d’entraînements sous le chaud soleil californien, avec des partenaires de renom.
Si, en octobre dernier, il avait échangé des balles avec Rafael Nadal, lui et son équipe ont rendez-vous avec Matteo Berrettini, Casper Ruud et le jeune prodige espagnol Carlos Alcaraz, entre autres sportifs.
De son côté, l’Ontarien Denis Shapovalov, 13e mondial, s’est notamment entraîné avec Daniil Medvedev.
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