Il y a un peu plus de dix ans, le Royaume-Uni s’était convaincu de confier l’avenir de son nucléaire civil principalement aux Français. Nicolas Sarkozy, alors président de la République, avait plaidé la cause de son pays avec ferveur, notamment lors d’un sommet à l’Élysée en 2012, avec le Premier ministre britannique David Cameron.
La France est là expert mondial de premier plan dans la construction de réacteurs nucléaires, a indiqué son chef d’Etat. D’ailleurs, pas moins de 56 étaient en exploitation sur le territoire français. Et la nouvelle génération d’EPR (Réacteurs pressurisés européens, Les « réacteurs pressurisés européens » ont été annoncés comme étant encore plus sophistiqués.
David Cameron et sa successeure Theresa May signent un accord pour deux réacteurs EPR, qui seront construits par un consortium mené par EDF, le géant français de l’électricité, sur le site de la centrale d’Hinkley Point (dans le Somerset), pour 18 milliards de livres sterling (21,4 milliards d’euros au taux de change actuel). Ces deux réacteurs doivent fournir au Royaume-Uni 7% de son électricité.
Personne ne reprocherait aujourd’hui aux deux anciens Premiers ministres de remettre en question les éloges de Sarkozy à l’égard de l’expérience nucléaire française.
Car le seul et unique EPR construit en France vient de démarrer cette semaine, avec douze ans de retard.
Lorsque le chantier a débuté à Flamanville, en Normandie, en 2007, les ingénieurs avaient promis une mise en service en 2012 et une facture de 3,3 milliards d’euros. Le coût final est estimé à environ 19,1 milliards.
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