PORTRAIT- L’ancien ministre des Armées devrait remplacer Anne-Marie Couderc à la présidence du groupe l’année prochaine.
Ce mercredi, Florence Parly sera au premier rang de l’hôtel Hilton de l’aéroport de Roissy pour assister à l’Assemblée générale des actionnaires d’Air France-KLM, maison qu’elle connaît bien. Elle y est entrée en 2006 pour la quitter huit ans plus tard, en désaccord avec sa hiérarchie. Après un premier poste en direction financière, elle a souhaité entrer au cœur de l’activité avec une fonction opérationnelle : gestion de l’activité cargo, puis court et moyen courrier… Des activités en perte qu’il a fallu restructurer avec de nettes réductions d’effectifs. C’était l’époque des conflits durs et coûteux entre les pilotes et la direction.
Elle n’a pas réussi à réorganiser les liaisons court et moyen courrier dont Jean-Cyril Spinetta, le patron du groupe, lui avait confié la responsabilité. “ Avec le recul, ce n’était pas une bonne idéeFlorence Parly a avoué cette position lors de son départ. C’était une mission formidable. La situation…