Un retour à l’Élysée n’est pas exclu, mais pas à l’ordre du jour. L’ancien président socialiste, récemment élu député du Nouveau Front populaire, a commenté la crise politique actuelle en France ce mercredi 4 septembre, dans l’émission Tous les jours sur TMC.
Alors qu’Édouard Philippe a officialisé mardi sa candidature à la prochaine élection présidentielle – se positionnant ainsi en cas d’élection anticipée -, François Hollande a assuré que le maire du Havre n’était “pas le seul à imaginer qu’elle puisse intervenir plus tôt”.
« Cependant, je suis favorable au respect des délais et des horaires, car sinon, cela signifie que la démocratie ne peut pas fonctionner », a-t-il ajouté.
“C’est possible”
L’élu de Corrèze a ensuite été interrogé sur une éventuelle nouvelle candidature personnelle à l’Élysée. Ce à quoi il a répondu : « Non, je ne l’envisage pas aujourd’hui. » Avant de préciser : « Je ne l’exclus pas non plus. »
« Si je suis vivant, oui c’est possible », a-t-il alors plaisanté.
En tant qu’ancien chef d’Etat, François Hollande n’a pas non plus été tendre avec son successeur, qu’il accuse d’avoir prolongé le suspense autour de la nomination d’un Premier ministre, près de deux mois après la démission du gouvernement de Gabriel Attal.
« Il y a un problème avec le président de la République, c’est son rapport à la prise de décision », a-t-il déclaré.
Le député du NFP a poursuivi : « Gouverner, c’est nommer. C’est le premier acte d’un président. En 2012, ma première décision a été de nommer le Premier ministre. C’est une fonction essentielle. » Et d’insister : « La politique, c’est prendre des décisions. Ne nous habituons pas à avoir un pays en suspens. »
Article original publié sur BFMTV.com